lundi 25 février 2019

"Ma soeur, serial killeuse" de Oyinkan BRAITHWAITE - Thriller

Et voilà que mon aventure dans le Club Sang VIP sur BePolar.fr commence réellement avec mon premier avis sur un livre reçu grâce à eux et à la maison d’édition, Delcourt Littérature. Pour une première : elle est totalement REUSSIE car j’ai beaucoup aimé ce premier roman de Oyinkan Braithwaite (retenez bien ce nom!).


- Quatrième de couverture - 

Quand l'esprit de famille pousse à l'extrême... Korede s'est donné pour mission de protéger sa cadette envers et contre tout, et ce n'est pas une mince affaire. Non contente d'être la plus belle et la favorite de leur mère, Ayoola a aussi la fâcheuse habitude de tuer ses amants. Ainsi, au fil du temps, Korede est devenue experte pour faire disparaître les traces de sang et les cadavres. "Seulement, avec Femi, ça fait trois. Et à trois, on vous catalogue serial killer"... 

- Spécificités -
Edition originale :  Decourt Littérature
Pages : 238
Date de parution :  06/02/2018


Confession pour commencer : je n’avais jamais lu de livre issu de la littérature nigériane. Donc, ce livre était un double baptême du feu. Je connaissais ce livre par l’énorme publicité qui a été mise en place en vue de sa parution début du mois. Bien entendu, cela a tendance à titiller la curiosité des lecteurs. Mais pour moi ce qui m’avait surtout attirée était de pouvoir lire un bouquin venant d’un pays dont je ne connaissais aucun auteur ou livre aux premiers abords.

Bien m’en a pris car j’ai littéralement dévoré ce roman de comédie noire en même pas deux jours. Je me rends compte de la difficulté des traductions littéraires et de tout le travail que cela doit occasionner en amont, avant qu’on ne reçoive ces écrits entre les mains. C’est pourquoi il faut saluer le travail de la traductrice, Christine Barbaste, car pour en avoir découvert des petites phrases dans leur langue d’origine, la difficulté de cette langue doit être énorme. Pourtant, cela coule aisément et c’est tout à fait le genre de livre qu'on lit d’une traite.

Alors j’ai commencé ma lecture mais j’ai été très vite balayée par un doute : et si les prénoms et noms des personnages me faisaient perdre le fil de leur histoire? Vous le savez déjà si vous avez lu certaines de mes précédentes chroniques : j’ai des difficultés avec la littérature indienne et asiatique notamment, parce que les appellations sont trop éloignées avec ce que je lis habituellement, étant très fortement attirée par la littérature anglo-saxonne (l’exception qui confirme la règle : les termes nordiques sont souvent à rallonges et ne comprennent que peu de voyelles et pourtant là, je n’ai aucun souci ; cherchez l’erreur ;). Cette hésitation est aussi vite disparue qu’elle n’était apparue. 

L’auteure a découpé son histoire en de très courts chapitres dont chacun est affublé d’un mot-clé le résumant parfaitement. Une fois chaque chapitre lu, j’en ai remarqué alors toute leur subtilité. J’ai aussi apprécié son choix d’aborder l’histoire du point de vue de son personnage principal, Korede, en employant la première personne du singulier. Cela offre beaucoup de facilité pour offrir et garantir un certain attachement à cette héroïne singulière. Il en est de même par les chapitres de réminiscence de son enfance avec sa sœur ainsi que la crainte que faisait régner leur patriarche. 

C’est teinté d’humour noir, mais employé à juste dose et cela évite qu’on tombe dans le grotesque. Voilà encore un premier roman que j’ai aimé découvrir et dévorer et qui est plus que prometteur pour le futur de cette jeune auteure nigériane.  

dimanche 24 février 2019

"Le saut de l'ange" de Lisa GARDNER - Thriller psychologique


Faisant partie du premier envoi de la sélection en lice pour le Prix des Lecteurs du Livre de Poche, j’attendais beaucoup de ce thriller de Lisa Gardner. J’avais plusieurs de ses livres en attente dans ma bibliothèque et donc, ma participation à ce jury était vraiment l’occasion d’enfin découvrir sa plume.

"Le saut de l’ange" est arrivé en compagnie du thriller " Les chiens de Détroit" de Jérôme Loubry. J’avais eu l’occasion de le lire au moment de sa publication en 2017 et je l’avais adoré. Je l’avais trouvé très prometteur comme premier bouquin de l’auteur. Voici le lien de ma chronique de l’époque : https://musemaniasbooks.blogspot.com/2017/11/je-remercie-netgalley-et-les-editions.html 

Comme je l’avais adoré, je ne m’y suis pas replongée. Par contre, si dans la sélection devait être présent un livre que je n’avais pas aimé, je lui redonnerais une seconde chance par une nouvelle lecture. Néanmoins, j’espère surtout faire de belles découvertes.


> Quatrième de couverture <
Nuit noire et pluvieuse sur le New Hampshire : sur la route, une voiture fait une violente embardée. Au volant, une femme qui ne se souvient de rien, sauf d’une chose : Vero, sa fille, qui était avec elle, a disparu. Tout est immédiatement mis en œuvre pour la retrouver, en vain… Jusqu’à ce que Thomas, le mari de Nicole, dévoile que sa femme a perdu la raison : l’enfant n’a jamais existé ! Pourtant, il y avait une autre personne avec elle dans la voiture lors de l’accident, les recherches de la police l’ont confirmé. Alors, qui était-ce ? Qu’est-elle devenue ? Que s’est-il réellement passé cette nuit-là ?

La nouvelle enquête du sergent Wyatt Foster et de Tessa Leoni impose une fois de plus Lisa Gardner, grand Prix des lectrices de Elle pour La Maison d’à côté, comme l’un des maîtres du thriller psychologique. En tête sur la liste des best-sellers du New York Times, Le saut de l’ange ne laissera aucun lecteur indemne.

-  Spécificités - 
* Editions: Le Livre de Poche (premières éditions) : Albin Michel 
* Paru en première éditions le 28/12/2016
* Nombre de pages : 525


Nicole est retrouvée ensanglantée et empestant l’alcool sur une petite route du New Hampshire après une sortie de route. Alors qu’elle ne sait plus comment elle est arrivée à cet endroit, elle se rappelle néanmoins qu’elle était en compagnie de sa fille Vero. Pourtant une fois à l’hôpital, son époux Thomas fait une étrange révélation aux policiers venus l’interroger : ils n’ont jamais eu d’enfant et Vero n’a jamais existé. D’où vient alors à Nicky ces souvenirs d’une fillette de 6 ans? Qui est en réalité Vero? Quelles sont l’origine et les causes de cet accident de voiture entouré de mystères?

Est-ce que j’ai mis trop d’espoirs dans ce thriller psychologique émanant de Lisa Gardner, considérée comme l’une des reines de ce genre littéraire si particulier et que j’affectionne tant? C’est vrai que j’en attendais peut-être beaucoup de cette auteure qui récolte à tour de bras de multiples critiques dithyrambiques lors de chacune de ses publications. 

Pourtant, pour ma part, ce fut une déception, qui s’explique majoritairement surtout pour deux raisons. La première est que j’ai trouvé le livre trop long. J’ai eu toute les peines du monde à tourner les pages, trouvant certains passages beaucoup trop longuets et parfois, superflus pour la trame du récit. Les « briques » comme certains les appellent ne me font pas peur puisqu’au contraire, ce sont généralement vers ceux-là que je me retourne en librairie.

Ensuite, au niveau du style d’écriture, je m’attendais à quelque chose de fluide et coulant où les chapitres allaient facilement défiler. Je ne sais pas si c’est le fait qu’il s’agisse d’un texte traduit mais, contrairement à beaucoup d’autres thrillers américains que j’ai lus, les phrases étaient plus condensées et ne permettaient pas une lecture rapide comme j’ai parfois l’occasion de m’y adonner. Les chapitres sont plus étoffés que ce à quoi je m’attendais dans ce genre de livre. Je trouve que les chapitres courts permettent à l’auteur de faire monter crescendo le suspens. Ce que je n’ai pas retrouvé ici.

Tout n’est pas négatif dans ma lecture pour autant car j’ai aimé le fond de l’histoire. C’est vrai que parfois, cela peut parfois sembler un peu tiré par les cheveux ou alors des éléments m’ont semblé assez prévisibles. Mais pour un thriller psychologique, cela restait dans la veine du récit et ne m’a pas forcément déplu.

Il s’agit ici d’une nouvelle enquête du brigadier Wyatt Foster et de l’inspectrice Tessa Leoni, vous pouvez le lire sans en avoir lu les antérieurs . L’auteure prend le temps d’expliquer certains éléments. Je n’ai pas ressenti de « manque » de ne avoir lu les précédents romans de cette série.

Même si ma lecture ne s’est pas aussi passée que je l’espérais, je ne vais pas rester en froid avec cette auteure, surtout que j’ai plusieurs autres de ces livres. Pour cette chronique, il ne s’agit que de mon humble avis personnel. Comme j’ai déjà pu vous le dire pour les livres qui m’ont moins plu, n’hésitez pas à vous les procurer et à vous faire votre propre avis personnel sur le sujet. Cela sera un plaisir d’échanger avec vous votre point de vue.


Par cette chronique et en la comparant à celle écrite au sujet du livre « Les chiens de Détroit », vous vous douterez assez aisément sur quel livre portera mon premier choix. N’hésitez pas à me suivre sur Instagram (mon profil : www.instagram.com/cdrju) pour découvrir les prochains thrillers/polars qui concourent au Prix des Lecteurs du Livre de Poche. Je ne manquerai pas à vous les faire découvrir dès leur réception.

samedi 23 février 2019

"La femme à la fenêtre" d'A.J. FINN - Thriller psychologique


> Quatrième de couverture <
Elle a tout vu, mais faut-il la croire ?
Séparée de son mari et de leur fille, Anna vit recluse dans sa maison de Harlem, abreuvée de merlot, de bêtabloquants et de vieux polars en noir et blanc. Quand elle ne joue pas aux échecs sur internet, elle espionne ses voisins. Surtout la famille Russell – un père, une mère et un adorable ado –, qui vient d'emménager en face. Un soir, Anna est témoin d'un crime. Mais comment convaincre la police quand on doute soi-même de sa raison? 

-  Spécificités - 
* Editions: Presses de la Cité
* Paru le 18/02/2018
* Nombre de pages : 528

Dans les genre « très bon premier roman », l’américain A.J. Finn a placé la barre très haute. Après un thriller à huis-clos de la sorte, il devra mettre les bouchées doubles. Je suis tout simplement bluffée par son talent développé dans ce premier bouquin. Suspens, faux-semblants, retournements de situation à 360 degrés, rien ne manque dans ce livre. 

Anna, agoraphobe depuis un peu plus d’un an, se terre dans sa grande maison  bourgeoise d’Harlem. Sa seule distraction est d’épier ses voisins et plus particulièrement, la famille Russell. Chaque membre de cette famille lui offre un accès sur le monde extérieur. Jusqu’au jour où Anna pense être le témoin d’un meurtre. A-t-elle vraiment vu quelque chose? Aurait-elle été victime d’une hallucination due à son cocktail médicamenteux quotidien? Pourquoi absorbe-t-elle d’aussi grande quantité d’alcool et de drogues au fil des jours qui passent? Pourquoi n’ose-t-elle plus sortir de chez elle?

Au premier tiers du livre (qui compte quand même plus de 500 pages), j’étais quelque peu perplexe car je n’arrivais pas à éprouver une quelconque empathie pour Anna, l’héroïne principale. Avec ses nombreuses addictions (alcool, médicaments en tout genre,…), son auto-destruction me semblait inévitable. L’ambiance lourde mise en place ne peut que vous oppresser au point de vouloir ouvrir toutes vos portes et fenêtres. L’agacement que je ressentais à son égard a su me faire douter un tantième de secondes. Il faut attendre très longtemps avant que A.J. Finn ne nous donne des réponses à nos multiples questions.

Et puis, tout à coup, l’auteur se dit que ça serait bien de jouer avec nos nerfs, pauvres lecteurs, de nous empêcher de déposer son livre, quitte à manquer de sommeil (merci pour les cernes) ou à (presque) rater l’arrêt de son train (ouf, il en fût moins une). A chaque fois que je pensais avoir trouver la clé de l’histoire, j’en étais en fait à des millions d’années-lumières.

Quant au final, alors là, je ne m’y attendais pas le moins du monde. Les dernières pages dévoilant le dénouement de l’histoire m’ont laissée totalement pantoise (pour éviter d’utiliser une expression un peu plus vulgaire, si vous voyez ce que je veux dire). Bref, ce fut une lecture très addictive.


Merci beaucoup aux éditions Presses de la Cité pour leur confiance en m’ayant octroyé l’opportunité de découvrir un auteur très prometteur qui - j’espère - n’en restera pas là!

jeudi 21 février 2019

Chronique rapide : "Le dernier festin" de Fabio M. MITCHELLI - Thriller


> Quatrième de couverture <

Clarisse est morte. Elle ouvre les yeux sur son corps mutilé, entouré par la police scientifique qui s’affaire sur la scène de crime de son propre meurtre, quelque part sur une route de montagne des Alpes françaises… Elle va se remémorer les heures qui ont précédé sa mort, afin de confondre son meurtrier. Des indices portent à croire qu’un tueur, recherché par la police depuis des années serait dans la région…

Trouver son meurtrier une fois mort, le seul moyen d’accéder au repos éternel…

- Spécificités - 

* Editions: French Pulp Editions

* Paru le 11/10/2018 

* Nombre de pages : 382


Il y a un peu plus d’un an j’avais découvert Fabio M. Mitchelli par son livre « Le tueur au miroir » que j’avais beaucoup aimé (voici le lien de ma chronique : https://musemaniasbooks.blogspot.com/2018/01/le-tueur-au-miroir-de-fabio-m-mitchelli.html). Il faut savoir que l’écriture de cet auteur a une petite particularité : il s’inspire de faits réels et plus particulièrement, de vrais tueurs en série pour en tirer des thrillers.


Dans son dernier livre, « Le dernier festin », il s’inspire d’Andreï Tchikatilo, surnommé le « Monstre de Rostov », criminel célèbre aux tendances cannibales. Pour cette seconde lecture de cet auteur, j’en ressors un peu dubitative, peut-être par son côté un peu trop fantastique. Le début commençait plutôt bien car l’histoire y est racontée du point de vue de la victime, ce que j’ai trouvé particulièrement atypique. 


Mais ce que j’ai moins apprécié en fin de compte dans ma lecture est le nombre conséquent de personnages qui débarquent au fil des pages. Car l’histoire initiale n’est qu’une infime partie du récit. Malgré les liens unissant les protagonistes, je les ai trouvés un peu alambiqués. Pour ce qui est du final, je ne m’y attendais pas mais alors, pas du tout!


Attention, ma lecture n’est pas négative pour autant mais je pense que j’en attendais plus ou peut-être devrais-je dire moins de difficultés, moins de liens tentaculaires.


Vu que jamais deux sans trois et que je n’aime pas rester sur un sentiment un peu mitigé, je lirai sûrement un autre livre de Fabio M. Mitchelli (« Une forêt obscure », par exemple). pour ainsi ne pas terminer par cette note un peu moins positive que pour « Le tueur au miroir ». 

mardi 19 février 2019

"Quatre chats dans le coeur" de Denis O'CONNOR - Témoignage


Un tout grand merci à l’éditeur (Bragelonne/Milady) pour sa confiance accordée. Etant une grande amoureuse des félins, je me suis dit que ce livre était fait pour moi. Je ne me suis pas trompée. Entre deux lectures de polars et thrillers bien gores et sanguinolents, c’était l’occasion parfaite pour me changer un peu les idées, surtout en cette période où les microbes se multiplient.


> Quatrième de couverture <

Quand Denis O’Connor et sa femme reviennent au cottage de la Hulotte, ce dernier est à l’abandon. Ils décident alors de lui redonner vie. Ces travaux de restauration ravivent le souvenir de Toby Jug et Denis décide sur un coup de tête d’acheter quatre chatons maine coon qu’il nomme Pablo, Carlos, Luis et Max. Il nous raconte avec tendresse et humour les progrès et les bêtises de ses chatons espiègles. Cette douce chronique faite d’incursions dans la campagne sauvage du Northumberland est ponctuée d’incidents charmants. Mais quand Pablo disparaît brusquement, Denis se souvient de Toby et du lien très fort qui unie l’homme et le chat.

-  Spécificités - 
* Editions: Milady
* Paru le 21/11/2018 
* Nombre de pages : 285

Denis O’Connor est psychologue et enseignant de profession dans des collèges et universités. Depuis sa retraite, il se consacre également à l’écriture. C’est ainsi qu’il a écrit « A pas de velours », traduit en français en 2017 aux éditions Bragelonne-Milady. Ce livre retrace le sauvetage par l’auteur d’un petit chaton, Toby Jug avec lequel s’établira une forte relation au fil des mois. Ce chaton Maine Coon lui fera découvrir une race tout à fait particulière de félin à la fois fier, intelligent et si étonnamment « humain ».

Denis O’Conor est un vrai amoureux des gens depuis de nombreuses années. Ayant tellement souffert au décès de Toby Jug, il quitte la région de Northumberland et son cottage au milieu de la nature. Après son mariage début des années 2000 avec Catherine, il a l’occasion d’y retourner vivre et rachète le cottage qu’il a tant aimé. Ayant le temps et l’espace pour posséder des animaux, le couple se décide à acquérir un chat et se tournent tout naturellement vers leur race fétiche : les Maine Coon. Arrive alors chez eux Pablo, chat au caractère bien trempé. Viendront ensuite Carlos, Luis et Max pour lesquels Denis et son épouse, Catherine offriront bien plus qu’un foyer aimant mais un univers complet entièrement consacré à leur confort.

Au fil des pages, Denis O’Connor relate ses aventures avec ses chats, aventures pas toujours de tout repos avec cette race de chat si particulière de par son physique  plus grand que la plupart des chats de gouttière mais aussi par le caractère bien trempé et très malin.

J’ai beaucoup aimé ce livre tendre car par de nombreux épisodes, j’ai découvert des aventures vécues par moi-même avec les chats qui ont partagé ma vie depuis que je suis toute petite. Tantôt me faisant sourire, tantôt me tirant la larme à l’oeil, je me suis sentie très proche par ce qu’avaient vécu l’auteur et son épouse. 

Que ce soient dans les beaux moments mais aussi dans les plus pénibles, notre amour pour les bêtes n’a que peu de limites. Pour certaines personnes dont je fais partie, nos animaux (chats ou chiens) occupent une place très particulière dans nos vies allant parfois jusqu’à la sensation d’un lien quasi-filial nous unissant. 

Parfois, cela fait du bien de sortir de ses lectures habituelles et j’ai vraiment savouré ce petit moment passé en compagnie de Denis, Catherine et de leurs 4 chats. C’est émouvant, tendre, comique parfois et à lire pour tout amateur de chat qui se respecte.

UPDATE : Depuis la rédaction de cette chronique, comme un fait exprès, un de mes chats a disparu depuis trois jours... Malgré des affiches, des recherches dans tout le quartier, aucune trace de lui. Le peu de temps que j'ai en dehors de mon travail a été consacré à cette mauvaise coïncidence et a retardé la publication de cette chronique...

mardi 12 février 2019

"Où la lumière s'effondre" de Guillaume Sire - Roman

Un tout grand merci aux Editions Pocket et à Lecteurs.com pour la proposition de livres. J’avais choisi ce livre qui m’intriguait par sa quatrième de couverture. Je ne connaissais l’auteur, Guillaume Sire que par son dernier (et déjà quatrième) livre « Réelle » que j’avais vu passer lors de la rentrée littéraire 2018, même si je n’avais pas eu l’occasion de le lire. Voilà que j’ai enfin pu découvrir sa plume dans ce roman dont le sujet est « apocalyptique » pour certains puisqu’il traite de la destruction d’Internet.


> Quatrième de couverture <
Détruire Internet, est-ce possible ?
Magnat de la Silicon Valley, Paul s’est retourné contre son invention : il a réuni une armée de dix mille hommes pour détruire le réseau. Menacé de mort, il confie alors l’opération à son ami d’enfance, Robin, un programmeur lunatique et incroyablement doué.
Mais Robin n’est pas Paul.
Viscéralement attaché à la technologie qu’il a contribué à créer, il décide de venger son ami mais renâcle à l’idée d’abandonner la vie qu’il mène sur les rives de la baie de San Francisco. Il ne veut pas renoncer au rêve américain.
Que deviendrait le monde sans Internet ? Quels dieux remplaceraient ceux de la Silicon Valley ?

-  Spécificités - 
* Editions: Pocket (édition originale : Plon)
* Paru le 25/08/2016 
* Nombre de pages : 217

Paul et Robin sont amis depuis l’enfance et ont émigrés aux Etats-Unis comme prodiges dans l’écriture de lignes de codes pour la création de programmes et d’applications. Les nouvelles technologies n’ont plus de secrets pour eux et après des études dans l’ingénierie en France, ils ont décidés de poursuivre leur route dans l’antre de tout geek : la Silicon Valley. Un jour, Paul, pourtant édificateur de la grandeur d’Internet, se décide de lever une armée de 10.000 hommes avec un but commun et ultime : en venir à la destruction d’Internet. Alors que Paul se doute que son temps est compté, il tente d’embrigader son meilleur ami pour cette mission périlleuse peu de temps avant de se faire tirer dessus. Mais est-ce que Robin perpétuera la quête de son ami? Aura-t-il l’audace mais aussi les convictions qui l’ont menés à cette entreprise funeste d’anéantir une part de ce qu’il a lui-même créé?

Ce court livre (217 pages) peut se lire véritablement comme un polar traditionnel. Les chapitres sont courts, le décor est assez vite planté, le suspens monte mais l’auteur ne va pourtant pas se contenter d’exposer des faits puisqu’il tend à pousser le lecteur à la réflexion. 

Quel est notre propre rapport à Internet à l’heure actuelle où nous sommes quotidiennement hyper-connectés ? Saurions-nous nous en faire quitte et vivre comme nos ancêtres/prédécesseurs sans tout ce savoir à proximité? Ou bien, au contraire, serions-nous prêts à nous battre pour que toute cette technologie nous reste accessible? N’y voyons-nous que du positif (accès facilité à des connaissances multiples, contacts rapprochés avec des amis ou famille éloignés,…)? Ou bien est-ce que le négatif comme les trafics en tout genre (dark-web, pédo-pornographie, snuff-movie) nous font reconsidérer l’outil et sa potentielle survie?

J’ai apprécié me plonger dans un des genres que je préfère en littérature (le polar), tout en me faisant réfléchir sans m’en rendre compte. J’ai, par contre, éprouvé quelques difficultés avec les nombreuses références et notamment, quant aux personnalités du monde des technologies. Même si j’utilise Internet et ses outils chaque jour, je ne sais pas forcément le nom des créateurs de Google (maintenant je le sais, Larry Page) et autres.

A côté de cela, j’ai aimé en apprendre plus sur ce milieu qui est à la fois si proche de moi puisqu’Internet fait partie de mon quotidien et pourtant, si étranger car je suis une bille en lignes de codes, algorithmes, programmations et tout ce qui accompagne. L’écriture de Guillaume Sire est souvent incisive et sa vision qu’il transmet par ce livre est assez défaitiste d’une société devenue tellement égocentrique. Pour autant, l’auteur ne tombe pas dans les théories complotistes fantaisistes qui fleurissent chaque jour.

Finalement, on se rend compte avec effroi que notre rapport avec Internet est beaucoup plus lié que ce qu’on pensait au départ. Et finalement, si on revenait simplement à l’essentiel ?

Chroniques rapides : "Le supplément d'âme" de Mathieu BIASOTTO et "Zack" de Mons KALLENTOFT & Markus LUTTEMAN

A côté des services-presses et des livres lus dans le cadre de prix littéraires, je maintiens des lectures de mon propre chef de livres qui m’attirent de par leur auteur ou simplement parce qu’ils ont attiré mon attention. C’est ainsi que je reste une fidèle visiteuse de la bibliothèque communale ou que je fais des razzias en librairie.

Parce que ma passion est de faire découvrir mes lectures mais que la rédaction de chroniques complètes reste quelque chose de très chronophages et mes journées ne comptant hélas que 24h, je souhaite quand même vous faire part des retours de ces lectures. Ces derniers seront peut-être plus condensés et j’essaierai de passer moins de temps dans mes recherches ou dans la mise en page.

Aujourd’hui, je vous présente deux livres que j’ai récemment lus : « Le supplément d’âme » de Mathieu Biasotto (chez Bragelonne) et « Zack » de Mons Kallentoft (chez Gallimard / Série Noire).

  1. « Le supplément d’âme » de Mathieu Biasotto

« Le supplément d’âme » a été mon baptême dans la découverte de l’écriture de Mathieu Biasotto, auteur français dont la disponibilité sur les réseaux sociaux est à souligner. Ses couvertures et résumés m’avaient déjà donné envie de le découvrir et quand une collègue, grande amatrice de lecture comme moi, l’a trouvé dans la bibliothèque de sa ville et me l’a proposé à lire, je n’ai pas hésité. Surtout, qu’elle avait été emballée par sa propre lecture et a su me donner encore plus l’envie de le lire. 

Je n’imaginais pas ce genre de livre mais il m’a agréablement surprise. J’ai parfois eu comme impression que l’auteur lui-même s’était retrouvé dans la situation de coma de Thomas, tant les sentiments décrits paraissaient réels. On tremble quand Thomas s’enfonce dans le coma et on parcourt le même chemin que lui afin de savoir la cause de son accident. 

On ne peut s’empêcher de se poser les mêmes questions qui le taraudent : est-ce que nos choix personnels risquent d’avoir tant de répercussions qu’on ne puisse s’en douter ? Le personnage de Thomas est très attachant de par ses faiblesses et les mauvais choix qu’il a pu faire.

Pour moi, ce livre a su me donner un électrochoc dans le sens où parfois, on oublie un peu ce qui nous entoure ( pour des broutilles) et revenir au moment présent et profiter de ceux qui nous entoure est vraiment une chance que nous devons pas laisser passer. Profitons plus de l’instant présent (CARPE DIEM !).

Quatrième de couverture : Victime d'un accident de moto, Thomas Garnier est à l'hôpital sous assistance respiratoire, dans un coma si profond que les médecins envisagent de le débrancher. En réalité, il est coincé entre la vie et la mort dans le « supplément d'âme », en compagnie d'un étrange gamin. Il a une chance de revenir du côté des vivants, à condition de comprendre ses erreurs.
De révélation en électrochoc, Thomas recompose la trajectoire de son existence avant qu'il ne soit trop tard. Entre déni et prise de conscience, une seule question le hante : saura-t-il encaisser la vérité ?


II. « Zack » de Mons Kallentoft et Markus Lutteman



Mons Kallentoft est un auteur suédois que j’avais découvert il y a deux ans, grâce à cette même et chère collègue qui me savait fan des auteurs venus du froid. J’avais lu à cette occasion « Les anges aquatiques » qui m’avait déjà beaucoup plu. C’est ainsi que j’avais acheté sa quadrilogie sur le thème des saisons mais dont je n’ai pas encore pris le temps de lire. Quand lors d’une visite à ma bibliothèque communale, j’étais tombée sur « Zack », je n’ai pas pu faire autrement que de le louer.

Encore une fois, cet auteur nordique a su me transporter dans une Suède sombre et violente. Zack est le prénom de son personnage principal, inspecteur d’une unité spéciale de Stockholm. A contrario des romans policiers traditionnels, son héros est drogué et torturé depuis le meurtre de sa mère policière et ce, quand il n’était encore qu’un enfant. L’enquête nous emmène après le meurtre de 4 masseuses thaïlandaises sur les traces d’un tueur mysogine qui est peut-être intimement lié au gang qui gangrène la capitale suédoise. 

« Zack » est le premier tome d’une nouvelle série entreprise par Mons Kallentoft et Markus Lutteman. Si comme moi, vous êtes amateur des polars bien noirs venant du froid, alors ces auteurs sont faits pour vous. C’est fluide, c’est attractif, bref : je l’ai beaucoup apprécié et vous le conseille.

Quatrième de couverture : Quatre masseuses thaïlandaises sont brutalement assassinées à Stockholm. Le corps d’une autre est retrouvé mutilé - les marques semblent indiquer qu’elle a été attaquée par un animal. Le jour, Zack Herry fait partie d’une unité chargée d’enquêter sur les affaires les plus difficiles. Comme celle-ci. La nuit, il fréquente les boîtes et consomme de la cocaïne, entre autres avec des gens qu’il pourrait aussi bien être en train d’interroger. Et il soulève les questions qui le conduiront peut-être à résoudre ces meurtres. Guerre de gangs pour le monopole de la prostitution ? Acte isolé d’un maniaque sexuel ? En proie à ses addictions, hanté par les fantômes du passé, Zack est pourtant bien décidé à résoudre cette affaire.

samedi 9 février 2019

"Hier encore" de Luca TAHTIEAZYM - Thriller

Et voilà, le livre que je souhaite mettre en avant en ce mois glacial de février : « Hier encore » de Luca Tahtieazym, en auto-édité. Merci à l’auteur de m’avoir choisie parmi toute la stratosphère des bloggers littéraires et de m’avoir ainsi accordé sa confiance en me proposant la lecture d’un de ses derniers nouveaux-nés.


> Quatrième de couverture <

Des gosses qui dansent au bord du précipice.
Une fugue.
Une odyssée.

Et vingt ans plus tard, les fantômes du passé qui viennent réclamer leur dû…

-  Spécificités - 
* Editions: Auto-Édition
* Paru le 17/11/2018 
* Nombre de pages : 267

Je n’avais pas encore eu l’occasion de me plonger dans un des livres de Luca Tahtieazym, que beaucoup connaisse par sa présence sur les réseaux sociaux et parce qu’il est quand même l’auteur de près de 11 livres. C’est chose faite maintenant et je n’ai pas été déçue.

Le résumé du livre (voir ci-dessus) est vraiment très vague et nébuleux. C’est sûrement fait exprès mais je ne m’attendais pas du tout à l’histoire que j’y ai découvert. Je savais que j’aimais les surprises mais quand en plus, quand c’est une bonne surprise de la sorte, c’est bien entendu plus agréable. 

Je ne sais pas pourquoi mais j’imaginais une histoire bien plus sombre que celle que j’ai lu. Je ne sais pas expliquer d’où me vient ce sentiment mais au final, je ne l’ai pas vu comme un désavantage dans cette lecture. Au contraire, je trouve par là que l’auteur a su me surprendre.

Grâce à son écriture fluide, j’ai réellement vécu ce road-trip sur les routes de France aux côtés des héros principaux que sont Elise, Romain et Simon, en tremblant facilement pour eux. Leur voyage sera ponctué de rencontres (pas forcément bonnes sinon ça serait trop facile) et d’aventures. 

La vengeance étant un plat qui se mange froid, l’auteur mêlera passé et présent pour un final digne de cette histoire assez noire en fin de compte. Ce livre ayant titillé ma curiosité, il ne restera sûrement pas le seul livre de Luca Tahtieazym que je lirai.

jeudi 7 février 2019

Récapitulatif de la sélection pour le Prix du Meilleur Polar 2018 des Editions Points


Comme vous le savez maintenant, j’ai participé au jury du Prix du Meilleur Polar des Editions Points pour l’année 2018. Nous étions au total 40 jurés lecteurs et 20 professionnels. De mars à décembre 2018, nous avons reçu à domicile une sélection de livres venant de l’univers des polars, thrillers et romans noirs. 

Nous, les jurés lecteurs avons dû voter pour le livre qui nous avait le plus plu, durant le mois de janvier 2019. Le dépouillement des votes est en cours par la maison d’éditions et bientôt, je pourrai vous annoncer qui est l’heureux gagnant succédant aux précédents lauréats.



Voici le palmarès des lauréats pour les 5 dernières années : 







Nous avons reçu 9 livres à lire pour la sélection 2018. Les voici ci-dessous avec les liens vers mes chroniques. 





I. « Hôtel du grand cerf » de Franz Bartelt

Déjà l’an passé, ce livre avait été sélectionné pour un jury auquel je participais (celui de l’Actu Littéraire pour le Grand Prix des Lecteurs 2017). Quand j’ai découvert qu’il faisait également partie de la sélection pour le Prix du Meilleur Polar des Editions Points, je me suis dit : « Et bien, je n'ai pas de bol ! » car je n’avais pas accroché à ce polar. Je persiste et signe pour la seconde fois : ce livre n’est pas fait pour moi. 




Quatrième de couverture : À Reugny, petit village au cœur des Ardennes, plane depuis cinquante ans le secret de la mort de Rosa Gulingen. La star mondiale de cinéma avait été découverte noyée dans la baignoire de sa chambre à l'Hôtel du Grand Cerf, qui accueillait l'équipe de son prochain film ; du bout des lèvres la police avait conclu à une mort accidentelle. Quand Nicolas Tèque, journaliste parisien désœuvré, décide de remonter le temps pour faire la lumière sur cette affaire, c'est bien logiquement à l'Hôtel du Grand Cerf qu'il pose ses valises. Mais à Reugny, la Faucheuse a repris du service, et dans le registre grandiose : le douanier du coin, haï de tous, est retrouvé somptueusement décapité. Puis tout s'enchaîne très vite : une jeune fille disparaît ; un autre homme est assassiné. N'en jetons plus : l'inspecteur Vertigo Kulbertus, qui s'est fait de l'obésité une spécialité, est dépêché sur place pour remettre de l'ordre dans ce chaos.





II. « L’affaire Isobel Vine » de Tony Cavanaugh




Alors que les critiques pour ce livre n’étaient pas des plus enthousiastes, je me suis laissée transportée en Australie en compagnie d’un duo d’enquêteurs atypiques : Darian Richards et Maria Chastain. Ces derniers se remettent à enquêter sur un cold-case : le meurtre de le jeune Isobel Vine, tuée il y a plus de 25 ans. L’atmosphère très particulière m’a rappelé les enquêtes d’Harry Bosh, héros de Michael Connelly.

Quatrième de couverture : Et dire qu'il s'était juré de ne plus y remettre les pieds. Quatre ans après avoir quitté la police de Melbourne, Darian Richards s'apprête à réintégrer les rangs de la Criminelle. Quel enquêteur ne rêverait-il pas de résoudre la célèbre affaire Isobel Vine ? Une affaire d'autant plus délicate que quatre jeunes flics participaient à la soirée fatale. Vingt-cinq ans après cette mort suspecte, Richards est bien décidé à faire triompher la vérité. Au risque de voir tomber ses plus proches alliés.





III. « Mindhunter : Dans la tête d’un profiler» de John Douglas et Mark Olshaker



Comme le bandeau l’indique, ce livre a inspiré la série éponyme, disponible sur Netflix. Il s’agit en fait du témoignage de John Douglas, agent du FBI qui est à l’origine de la création du profilage des tueurs en série. J’avais commencé la lecture de ce livre mais je l’ai trouvé « hors-sujet » dans la sélection pour le Prix du Meilleur Polar. Pour moi, ce livre est un document et non un polar puisqu’il s’agit de faits réels. Il est intéressant mais je trouve qu’il n’y avait pas sa place vu le genre littéraire mis en avant. C’est pourquoi, je n’ai pas terminé ma lecture (et donc, ma chronique n’est pas encore disponible).


Quatrième de couverture : Au fil de ses vingt-cinq ans au FBI, l'agent spécial John Douglas est devenu une légende vivante, considéré comme le premier profileur de serial killers. Il a suivi et résolu des dizaines de cas, dont le dernier lui a presque coûté la vie. 

John Douglas est entré dans l'intimité et dans l'esprit de tueurs en série pour parvenir à établir leur profil et à les arrêter. Il a ensuite formé une nouvelle génération d'agents spéciaux et a notamment inspiré à Thomas Harris l'agent Jack Crawford dans son roman "Le silence des agneaux". 

A partir de ce témoignage passionnant, glaçant et unique, David Fincher a créé une série de fiction qui se déroule en 1979 et reprend certaines affaires de John Douglas.


IV. « Abattez les grands arbres » de Christophe Guillaumot




L’auteur a eu le cran de mêler l’Histoire avec un grand H à sa narration. Christophe Guillaumot s’est très bien documenté sur le sujet et cela se ressent. J’ai aimé ce roman policier pour plusieurs raisons : la trame qui se déroule dans la ville rose, Toulouse, le personnage attachant de Renato Donatelli, loin de son île natale, la Nouvelle-Calédonie. Le titre mystérieux trouve son explication au fil des pages et il s’en retrouvera que plus fort et plus prenant. A découvrir!!!




Quatrième de couverture : Renato Donatelli est un simple flic. Un costaud, un baraqué, un type qui a quitté son île, la Nouvelle-Calédonie et qui s'acquitte de son job du mieux qu'il peut, honnêtement, toujours prêt à rendre service, parce que c'est comme ça que Mama Loma l'a éduqué. Les magouilles de la brigade des Stups, il refuse d'y participer. Le Kanak comme il est surnommé par le reste de la bande est toujours poli mais faut pas venir lui chercher des noises. « Je vais te laisser le choix... ». C'est toujours comme ça qu'il commence quand le mec en face se met à le gonfler. « Soit tu passes ton chemin, soit je te mets une gifle amicale!»

Alors quand il tombe sur une famille dépecée à coups de machette, il se fait un devoir d'élucider cette boucherie, d'arrêter les massacres même si tout le monde tente de l'en dissuader. Aidé d'un jeune freluquet fraîchement sorti de l'école de police et d'une médecin légiste collectionneuse de cartes postales, le Kanak va remonter la piste d'une vengeance, d'un génocide africain où les bourreaux d'hier sont les victimes d’aujourd'hui.


V. Evanouies de Megan Miranda

Entreprendre l’écriture d’un livre sous la forme d’un récit à l’envers puisqu’on débute par la fin était une mission risquée. C’était la première fois que je lisais un livre « compte-à-rebours » et cela m’a vraiment déboussolée pour le coup. A vrai dire, je ne sais pas si ce style n’est vraiment pas fait pour moi ou si j’ai lu le livre à un mauvais moment de ma vie pour ne pas l’apprécier à sa juste valeur.

Quatrième de couverture : Nicolette s'était pourtant juré de ne jamais remettre les pieds à Cooley Ridge, sa ville natale. Dix ans plus tôt, sa meilleure amie Corinne a disparu, et son corps n'a jamais été retrouvé. Aujourd'hui, Nic doit rentrer chez elle pour s'occuper de son père, atteint d'Alzheimer. Il est persuadé d'avoir vu Corinne. Hallucination ? Mais Nic n'a pas sitôt posé le pied à Cooley Ridge qu'une nouvelle jeune femme disparaît. Le piège se referme. Pendant les deux semaines qui vont suivre, en révélant au lecteur son histoire à rebours, depuis le jour 15 jusqu'au jour 1, Nic va affronter ses pires démons. Mais aussi les vérités amères et les secrets d'une ville où personne n'est réellement celui qu'il prétend être.



VI. « Si belle mais si morte » de Rosa Mogliasso

Unique représentant de l’Italie en lice pour le Prix du Meilleur Polar des éditions Points, ce court roman (à peine 130 pages) se lit facilement. J’aurais aimé que l’auteure aille plus loin dans les choses. C'est doté d'humour noir mais savamment dosé. L'auteure a fait le choix et pris le risque de ne pas s'appesantir sur les descriptions entourant les personnages mais plus sur leur psychologie.


Quatrième de couverture : Un chemin sur la berge d’un fleuve. Ils sont nombreux à l’emprunter chaque matin : une jeune femme y promène son chien, un couple de lycéens s’y cache pour sécher les cours, un clochard y traîne sa folie, un jeune boulanger aime y méditer.
Mais ce jour-là, au bord de l’eau, une femme aux escarpins rouges est allongée. Morte. Tous passeront devant elle, tous la verront, aucun n’interviendra. Personne n’appellera la police, personne n’en parlera. Ils ont tous d’excellentes raisons de l’ignorer et de tenter de se convaincre qu’un autre s’en chargera.
Mais il n’est pas si facile de vivre avec cette lâcheté, cette indifférence, cet égoïsme. Chez chacun d’eux, la confrontation avec la belle morte causera un séisme intime. Et leur vie s’en trouvera radicalement changée.


VII. « Le dernier hyver » de Fabrice Papillon 


Polar à proprement parler ? Non, je ne dirais pas. C’est tout un mélange : d’histoire, de roman ésotérique, de suspens, de livre scientifique, d’aventure, de fantastique, de roman policier. Je ne connaissais absolument pas ce livre avant de l’avoir entre les mains grâce aux éditions Points. Même si je me tiens au courant des sorties de livres, je ne l’avais pas vu passé lors de sa première publication aux éditions Belfond. Pourtant, ce bouquin a de très nombreuses qualités.

Quatrième de couverture : Août 415 après J-C. : La ville d'Alexandrie s'assoupit dans une odeur âcre de chair brûlée. Hypatie, philosophe et mathématicienne d'exception, vient d'être massacrée dans la rue par des hommes en furie, et ses membres en lambeaux se consument dans un brasier avec l'ensemble de ses écrits.

Cet assassinat sauvage amorce un engrenage terrifiant qui, à travers les lieux et les époques, sème la mort sur son passage. Inéluctablement se relaient ceux qui, dans le sillage d'Hypatie, poursuivent son grand oeuvre et visent à accomplir son dessein. 

Juillet 2018 : Marie, jeune biologiste, stagiaire à la police scientifique, se trouve confrontée à une succession de meurtres effroyables, aux côtés de Marc Brunier, homme étrange et commandant de police de la « crim » du Quai des Orfèvres. Peu à peu, l'étudiante découvre que sa propre vie entre en résonance avec ces meurtres.

Est-elle, malgré elle, un maillon de l'histoire amorcée à Alexandrie seize siècles auparavant ? Quel est ce secret transmis par Hypatie et au coeur duquel se retrouve Marie ? L'implacable destin peut-il être contrecarré ou « le dernier Hyver » mènera-t-il inéluctablement l'humanité à sa perte ?


VIII. « Breaking news» de Frank Schätzing


Si vous êtes allergique aux livres qui ressemblent à des briques, alors passez votre chemin. Ce livre comprend plus de 1.300 pages. Je n’ai pas été à la fin de ma lecture pour deux raisons : d’abord, je trouvais que ce livre n’avait pas vraiment sa place dans la sélection car il ne constitue pas un polar à proprement parler. Ensuite, j’ai essayé de le lire mais j’ai eu beaucoup de mal avec le style d’écriture. Toutefois, ça a été un abandon mais certainement pas définitif. Il est certain que j’y reviendrai un jour où j’aurai plus de temps et l’esprit plus ouvert que lors de ma présente tentative.  Vu le travail de documentation que l’auteur a dû entreprendre, ce livre a certainement plus d’une qualité cachée. 

Quatrième de couverture : Partout où le monde est en feu, le grand reporter Tom Hagen est présent, prêt à tout pour être le premier sur le lieu de l’action. Jusqu’au jour où, par sa faute, une libération d’otages en Afghanistan tourne à la catastrophe. Trois ans plus tard, l’occasion de relancer sa carrière se présente enfin lorsqu’il met la main sur des données ultra confidentielles volées au Shin Bet, le service de sécurité intérieur israélien. Mais ce qui devait être un énorme scoop se transforme en une mortelle réaction en chaîne. Poursuivi par des agents secrets et de mystérieux tueurs, Hagen doit lutter pour sa survie, pris dans une gigantesque conspiration dont les racines remontent à la Palestine sous mandat britannique. 


IX. « Piégée » de Lilja Sigurdardottir



Premier tome de la trilogie « Reykjavik noir », j’ai apprécié sa lecture pour son une écriture fluide et la découverte de l’Islande par ses côtés sombres, omis des guides de voyage. En voilà une nouvelle auteure à suivre, moi qui aime particulièrement les auteurs venus du froid. 

Pas de meurtre, ni d’hémoglobine mais j’ai quand même aimé ce livre et je trouve qu’il a vraiment sa place dans cette sélection en lice pour le Prix du Meilleur Polar car il en comprend tous les codes.

Quatrième de couverture : Qui est cette jeune femme élégante et décidée qui traverse régulièrement les salles d'embarquement de l'aéroport de Keflavík? Bragi, le vieux douanier, n'en doute pas: Sonja risque sa vie. Devenue passeuse de cocaïne, elle est contrainte à un jeu dangereux avec de puissants narcotrafiquants. Tout en composant avec un ex-mari pervers. Pourtant, en silence, Sonja prépare sa vengeance. Elle ne laissera pas le piège se refermer sur elle.

Ma chronique complète : https://musemaniasbooks.blogspot.com/2019/01/piegee-de-lilja-sigurdardottir-polar.html

Je remercie infiniment les éditions Points de m'avoir sélectionnée et de m'avoir offert la chance de participer à cette belle aventure. J'espère avoir un jour l'occasion de réitérer la chose.

CHANGEMENT D'ADRESSE

QUI DIT NOUVEAU MOIS, DIT NOUVEAUTES! Depuis quelques temps, j'étais un peu moins présente sur les réseaux sociaux et pour ca...