Unique représentant du monde du polar italien et plus court des livres reçus, ce petit bouquin (ne compte que 130 pages) dans la sélection effectuée par les Editions Points, il est un candidat au Prix du Meilleur Polar.
- Quatrième de couverture -
Un chemin sur la berge d’un fleuve. Ils sont nombreux à l’emprunter chaque matin : une jeune femme y promène son chien, un couple de lycéens s’y cache pour sécher les cours, un clochard y traîne sa folie, un jeune boulanger aime y méditer.
Mais ce jour-là, au bord de l’eau, une femme aux escarpins rouges est allongée. Morte.
Tous passeront devant elle, tous la verront, aucun n’interviendra. Personne n’appellera la police, personne n’en parlera. Ils ont tous d’excellentes raisons de l’ignorer et de tenter de se convaincre qu’un autre s’en chargera.
Mais il n’est pas si facile de vivre avec cette lâcheté, cette indifférence, cet égoïsme. Chez chacun d’eux, la confrontation avec la belle morte causera un séisme intime. Et leur vie s’en trouvera radicalement changée.
- Spécificités -
Edition originale : Finitude - Ici, aux éditions Points
Pages : 130
Date de parution : 06/09/2018
Habituellement, j’aime les « briques » en matière de livres. C’était assez comique car il est arrivé peu de temps après avoir reçu « Breaking News » de Frank Schätzing (dont la chronique ne viendra que plus tard). Était-ce pour nous soulager après les quelques 1.200 pages de ce prédécesseur?
Pourtant, ce livre se lit assez bien. Autant j’ai été submergée par la surabondance d’humour noir de « Hôtel du grand cerf » où j’ai trouvé que : trop d’humour noir, tue l’humour noir, autant dans un très court polar comme celui-ci, il y trouve toute sa place.
Ce fut bref mais assez plaisant comme lecture. J’ai un sentiment contradictoire pour ce livre : à la fois, je l’ai trouvé pas mal foutu mais aussi un goût de trop peu. De par la brièveté de l’histoire, je suis restée assez éloignée des protagonistes. Alors que le lecteur pourrait facilement se mettre à leur place dans la même situation et peut-être s’identifier à l’un ou l’autre des personnages, les caractères ne sont que peu approfondis et sont plutôt à exécrer qu’à les apprécier.
Je ne peux pas trop vous parler de l’histoire car vous risquez alors de voir trop vite où l’auteure veut vous emmener. Dès les premières pages, ce livre m’a fait pensé à un autre que j’avais lu aux éditions Actes Sud / Actes noirs et j’ai découvert le pourquoi lors du dernier chapitre. Donc, à vous de vous y plonger.
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