mardi 27 novembre 2018

"Dernier rêve avant la mort" de Franck LINOL - Policier


Un tout grand merci à Babelio et aux éditions Moissons Noires pour ce livre que j’ai reçu l’occasion de la Masse Critique des mauvais genres. J’ai apprécié de découvrir cet auteur français, Franck Linol que je ne connaissais pas ainsi que la côte basque.


<Quatrième de couverture>

Deux jeunes surfeurs abattus chacun d'une balle dans la tête, un flic disparu, d'autres corrompus, un agent de la DGSE sous couverture au Maroc mêlé à l'histoire... Le mauvais oeil est au-dessus de la tête de l'inspecteur Dumontel qui va devoir enquêter sur la côte basque. Un nouveau territoire sans concession pour ce flic rebelle mais cette fois encore, Dumontel a fait sienne la morale du service de renseignement extérieur, il sera "partout où nécessité fait loi"...

- Spécificités -
Editions : Moissons Noires
Pages: 277
Date de parution: 13/11/2018

C’est toujours un pari risqué de lire un livre qui fait partie d’une « collection » mais le résumé me plaisait particulièrement. C’est pourquoi, je l’avais choisi lors de la masse critique du mois d’octobre, qui était consacrée aux mauvais genres de la littérature. Bien m’en fasse car il a été l’occasion de découvrir un auteur français que je n’avais encore jamais lu mais aussi la région du pays basque, qui n’est pas souvent abordée dans les livres que je lis (qu’ils soient de littérature générale ou policiers/thrillers).

Pour ceux qui sont frileux comme moi, n’hésitez pas à vous jeter à l’eau car ce tome peut vraiment être lu indépendamment des autres. A aucun moment, je ne me suis sentie lésée de ne pas les avoir, à moins peut-être d’avoir perdu cette chance. Il est vrai qu’il y a quelques rappels des précédentes enquêtes du commissaire Dumontel mais cela n’est pas pour autant gênant dans la compréhension de l’histoire. Il s’agit ici de sa onzième enquête tout de même.

Quand le commissaire Dumontel reçoit un appel concernant la disparition inexpliquée de son coéquipier, Dany Marval, il décide de prendre directement la route en direction de la côte basque où ce dernier était parti quelques jours en vacances pour exercer sa passion du surf. Lorsque les colocataires de Dany sont retrouvés tués d’une balle dans la tête, Dumontel se rend compte qu’il a mis les pieds dans un engrenage dépassant les frontières françaises.

C’est un roman policier efficace qui alterne des courts chapitres, sans discussion inutile. Il est assez court car il comprend moins de 300 pages mais on rentre très vite dans le vif du sujet. Comme je l’ai indiqué ci-dessus, je ne connaissais pas la côte basque mais l’auteur vous donne envie de la découvrir. On sent que Franck Linol est un grand amateur de bons vins au vu des très nombreuses références. A force, cela donne envie de goûter ces cépages ;)

Ce livre m’a donné l’envie de découvrir un peu plus de cet auteur et de ses enquêtes du commissaire Dumontel. Par cela,  je pense qu’il s’agit d’un bon roman présentant de nombreuses belles qualités. Comme quoi, il ne faut pas forcément chercher au bout du monde pour trouver de très bons écrivains, peut-être moins médiatisés mais qui, pourtant, le méritent tout autant.

Essai de la tablette HUAWEI M5 Lite 10


J’ai eu la chance de découvrir la nouvelle tablette HUAWEI M5 Lite 10 grâce aux Initiés Belgique [https://www.theinsidersnet.com/fr-be]. Je pense que le test a été plus que concluant et qu’elle restera avec moi définitivement. 

Originalité : elle est en disposition "paysage"

Une fois la tablette arrivée, j'ai eu hâte de découvrir son contenu. 

Tout d'abord, le design est très beau. Habituée jusqu'alors à la marque à la pomme, j'ai été agréablement surprise que cette tablette se présente en paysage. 

Les couleurs sont profondes et l'image de très bonne qualité. Les photos sont belles et offrent une belle qualité alors que ce n'est pas un appareil photo mais bien une tablette. 

Ayant eu un portable de la même marque, j'ai pu facilement cloner le contenu et ainsi le retrouver sur la nouvelle tablette. J'avoue que j'étais déjà «rodée» aux produits de la marque et donc, ça a été un plaisir de retrouver cette configuration. 

Le seul petit bémol qui s’était présenté était que certaines sélections de texte ou photo m’étaient un peu difficiles. J’ai su résoudre ce petit problème assez rapidement au fil de mes utilisations. 

Mes premières impressions étaient donc très bonnes et j’avais hâte d'en essayer ses différentes fonctionnalités. 

Une très bonne qualité de couleurs

Après deux semaines d'utilisation : Comme je vous le savez puisque vous vous trouvez sur mon blog, en tant que blogueuse littéraire, j'écris mes chroniques de livres et j'avais besoin d'une solution pour lorsque je suis en déplacement. 

C'est pourquoi j'ai acheté une housse clavier pour ma tablette: 

Avec sa housse-clavier

La tablette a reconnu directement via le Bluetooth ce nouveau matériel et c'est vraiment facile à utiliser. Ainsi, je peux rédiger dans le train par exemple ce qui est pratique car c'est beaucoup plus léger qu'un PC portable. 

Au niveau de la batterie, j'en suis également très contente car elle tient longtemps malgré une utilisation quasi intensive et la recharge de cette batterie est très rapide. Dans la boîte d'origine, on y trouve un chargeur à charge rapide et c'est vraiment un plus. 

En bref, je compte bien la garder et ne pas m’en séparer. C’est un très bon produit offrant un bon rapport qualité/prix. Elle sera sûrement sous bien des sapins pour les prochaines fêtes de fin d’année.

dimanche 25 novembre 2018

"Le monde de Christina" de Christina BAKER KLINE - Roman


Je remercie les éditions Belfond et en particulier, Carine Verschaeve pour la réception de ce livre qui était associée à l’avant-dernier book club du Cercle Belfond de l’année 2018. Il s’est déroulé ce dimanche 18 novembre et fut encore une très chouette et enrichissante expérience.


<Quatrième de couverture>

Du monde, Christina Olson n'a rien vu. Paralysée depuis l'enfance, elle vit recluse dans la ferme familiale, perchée sur une falaise du Maine. Sa seule ouverture sur l'extérieur : une pièce remplie de coquillages et de trésors rapportés des mers du Sud par ses ancêtres, farouches marins épris d'aventures, et dont les histoires nourrissent ses rêves d'ailleurs.
L'arrivée de nouveaux voisins, la pétillante Betsy et son fiancé, le jeune peintre Andrew Wyeth, va bouleverser le quotidien de cette femme solitaire. Alors qu'une amitié naît entre elle et le couple, Christina s'interroge : pourra-t-elle jamais accéder à la demande d'Andrew de devenir son modèle ? Comment accepter de voir son corps brisé devenir l'objet d'étude d'un artiste, d'un homme ? L'art est le reflet de l'âme. Et sur la toile, Christina redoute de voir apparaître ses failles, et celle qu'elle aurait tant désiré être...

- Spécificités -
Editions : Belfond
Pages: 325
Date de parution: 04/10/2018

Cette année, j’ai découvert les book clubs mensuels organisés par les éditions Belfond dans le cadre du Cercle Belfond. A chaque fois, c’est l’occasion de découvrir de belles histoires, dotées d’héroïnes féminines fortes et qui ne baissent pas les bras malgré les aléas et les difficultés de la vie. Ainsi, le book club du mois de novembre était articulé autour du livre : « Le monde de Christina » de Christina Baker Kline. Je vous avais précédemment parlé du livre « Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique » de Balli Kaur Jaswal, à l’occasion du book-club de juillet (voir ma chronique : https://musemaniasbooks.blogspot.com/2018/07/le-club-des-veuves-qui-aimaient-la.html)

Malgré le succès d’un de ses précédents romans, « Le train des orphelins », je n’avais pas encore lu Christina Baker KLINE, auteure anglaise installée aux États-Unis. Ce fut à nouveau une belle évasion par cette histoire riche.

On plonge au début du XXème siècle sur les falaises du Maine à la rencontre de Christina Olson, fortement handicapée depuis sa plus tendre enfance. Enfermée dans un corps qui l’abandonne progressivement, elle vit entourée de ses parents et de ses frères dans la ferme familiale reculée. L’arrivée de nouveaux voisins, Betsy et son fiancé Andrew Wyeth, va apporter un rayon de soleil dans une existence rude et morose.

J’ai trouvé que l’idée de mêler la fiction à la réalité (puisque pour ceux qui ne le savaient pas : ce peintre, Andrew Wyeth a bel et bien existé) était originale et rend ainsi un très bel hommage à cet artiste ainsi qu’à ses peintures (en particulier, pour « Christina’s world »). L’auteure imagine l’histoire personnelle qu’aurait pu vivre Christina Olson. Souffrant d’une maladie qui n’avait pu être correctement diagnostiquée à l’époque, la vie de cette muse dans une ferme, héritage familial, début des années 1900 était très pénible, encore plus lorsque les améliorations du quotidien comme l’eau courante ou l’électricité peinent à arriver jusque là.

J’ai trouvé cette lecture très plaisante car elle m’a fait voyager aux confins du Maine, au point que j’avais l’impression de parcourir les paysages et rivages de ce côté sauvage de la côte est des États-Unis. En plus des lieux, j’ai apprécié me retrouver à une autre époque, conférant à ce livre un caractère si dépaysant. Christina Baker Kline a profondément bien travaillé le vécu des personnages. Pour ma part, j’ai ressenti une certaine ambivalence chez Christina car, sans dévoiler toute la trame du récit, pour certains traits de son caractère, le lecteur ne peut s’empêcher d’éprouver de l’empathie, mais à côté de cela, sa peur de solitude l’a rendue égoïste.

Je dois bien avouer que je ne connaissais pas le travail de ce peintre américain qu’est Andrew Wyeth. En cours de lecture, je me suis un peu documentée à son sujet et j’ai ainsi découvert ses œuvres et notamment, la peinture éponyme du titre de ce livre : « Christina’s world ». L’original se trouve au Musée d’Art Moderne de New York mais n’hésitez pas à vous renseigner sur son travail, vous ne pourrez qu’en être conquis. J’ai particulièrement aimé « Rockland light ». Etant une grande fan des phares et de la côte des Hamptons, je ne pouvais qu’aimer. Ce ne sont pas forcément des dessins joyeux mais il y a une certaine profondeur dans son travail qui ne peut que vous conquérir et vous rendre contemplatif.

vendredi 16 novembre 2018

Grand Prix des Lecteurs 2018 de l'Actu Littéraire



Dans le cadre du Grand Prix des Lecteurs 2018 de l’Actu Littéraire et dans lequel j’ai eu la chance de faire partie du jury, nous avions reçu 12 livres. Le genre mis en avant cette année était - comme j’ai déjà pu vous le signaler - la littérature générale. Cela a été un vrai plaisir de parcourir des livres fort différents, certains très touchants, des coups de cœur mais surtout, aucune déception car chaque livre avait son petit don de séduction. J’ai beaucoup apprécié cette sélection très éclectique qui m’a fait découvrir certains livres que je ne connaissais absolument pas et que je n’aurais pas forcément achetés. C'est toute la magie des prix littéraires où les découvertes sont nombreuses.

Les délibérations ont eu lieu vendredi passé (soit le 9 novembre) dans les bureaux de l’Actu Littéraire à Paris. Je remercie encore toute l’équipe pour cette belle aventure qui a duré 6 mois mais aussi pour cette sympathique journée passée en votre compagnie sous un beau soleil (désolée si j’étais un peu parfois dans le «gaz» du à la prise d'antibiotiques vu la grosse sinusite qui m’avait ratiboisée ;)


Voici la liste des 12 livres qui étaient en lice pour le prix :
  •        « Indu Boy » de Catherine CLEMENT (paru aux éditions Seuil)


  • « Terres promises » de Milena AGUS (paru aux éditions Liana Lévi)


  •           « La mémoire du thé » de Lisa SEE (paru aux éditions Pygmalion-Gérard Watelet)


  •         « Séquoias » de Michel MOUTOT (paru aux éditions Seuil)


  •           « Dîner avec Edward » d’Isabel VINCENT (paru aux éditions Les Presses de la Cité)


  •          « Millésime 54 » d’Antoine LAURAIN (paru aux éditions Flammarion)


  •           « La vie de A à Z » de Debbie JOHNSON (paru aux éditions Milady)


  •          « Des papillons dans le cœur » de Petra HULSMANN (paru aux éditions L’Archipel)


  •          « Un mariage anglais » de Claire FULLER (paru aux éditions Stock)


  •          « Scherbius (et moi) » d’Antoine BELLO (paru aux éditions Gallimard)


  •           « Un petit carnet rouge » de Sofia LUNDBERG (paru aux éditions Calmann-Levy)


  •        « En nous beaucoup d’hommes respirent » de Marie-Aude MURAIL (paru aux éditions L’Iconoclaste)




Aux termes de la matinée, 4 livres sont arrivées en finale :
-          « Un petit carnet rouge » de Sofia LUNDBERG
-          « Séquoias » de Michel MOUTOT
-          « Un mariage anglais » de Claire FULLER
-          « La mémoire du thé » de Lisa SEE

Et, c’est finalement .....................................................................................
« Séquoias » de Michel MOUTOT qui a remporté le Grand Prix des Lecteurs 2018 de l’Actu Littéraire (Bravo à lui!)


Les jurés et moi avons apprécié ce côté « aventure » égrené au fil des 500 pages, où nous avions l’impression de naviguer en compagnie des frères Fleming. L’auteur a su nous faire découvrir beaucoup de choses par un travail de recherches très impressionnant : la ruée vers l’or, la chasse à la baleine (même si je suis toujours contre, comme vous vous en doutez ;), la naissance de la ville de San Francisco....

C’est toujours un crève-cœur de devoir choisir parmi de très bons livres et pour ma part, chacun avait les qualités pour remporter ce prix (notamment, mes petits coups de cœur en « Millésime 54 » d’Antoine LAURAIN, « Un petit carnet rouge » de Lisa LUNDBERG, « La vie de A à Z » de Debbie JOHNSON, « Un mariage anglais » de Claire FULLER et « Scherbius (et moi) » d’Antoine BELLO). N’hésitez pas à découvrir toute la sélection de ce prix car il y a de vraies pépites.

Et encore un petit mot à l’Actu Littéraire pour cette très belle aventure dont je tourne les dernières pages avec un énorme pincement au cœur : MERCI !!! (Et j’espère : à l’année prochaine ;)

dimanche 11 novembre 2018

"Séquoias" de Michel MOUTOT - Roman

« The last, but not least », il s’agit du dernier livre sélectionné dans le cadre du Grand Prix des Lecteurs de l’Actualité Littéraire. C’est toujours avec un sentiment de nostalgie que je termine mes lectures dans le cadre d’un prix littéraire. Je ne déroge pas ici à la règle. Je me dis que l’aventure se termine petit à petit mais que cela sera l’occasion de se plonger à nouveau dans d’autres livres et d’écrire de nouvelles pages.


<Quatrième de couverture>

Milieu du XIXe siècle. Les frères Fleming, trois chasseurs de baleines, natifs de l'île de Nantucket, répondent à l'appel de l'or venu de la lointaine Californie, à l'autre bout des Etats-Unis d'Amérique. A bord du Freedom, le navire dont ils ont hérité à la mort de leur père, Mercator, Nicholas et Michael forment son équipage et mettent les voiles. 
Au terme d'une odyssée de six mois, de New York à Valparaiso, en passant par le cap Horn, les voici en vue de la terre promise. Mais le petit village assoupi dans la baie de San Francisco est devenu une cité grouillante où quelques chanceux descendus de la Sierra, les poches pleines de pépites, jouent leur fortune dans les tripots, tandis que d'autres se préparent à tenter l'aventure sur leurs traces. C'est le choix que fera Michael, le cadet. Mercator, lui, comprend rapidement que, loin de se tapir seulement dans les montagnes, la fortune est en réalité sous ses pieds, quitte à abattre la forêt de séquoias géants marquant l'entrée de la Porte d'Or. 
Dans ce monde nouveau au cœur du Nouveau Monde, voici le roman d'une fratrie de baleiniers héroïques devenus chercheurs d'or, prêts à tout pour assouvir leur soif de conquête et de fortune, jusqu'à une ultime aventure, en mer de Béring.
- Spécificités -
Editions : Seuil
Pages: 494
Date de parution: 05/04/2018

Et voilà un livre qui a su me faire voyager sur les océans et à travers les époques. Tout commence sur l’île de Nantucket en 1832 pour se terminer en 2018, en Alaska. 

Il s’agit d’une véritable épopée à travers les membres de la famille Fleming, trois frères, fils de baleiniers au XIXème siècle. Je ne compte pas en résumer plus l’histoire car cela serait un travail vraiment trop compliqué pour moi tant il se passe des choses sur près de 500 pages.

L’auteur, Michel Moutot, parvient à vous donner l’impression que vous naviguez avec l’équipage sur les eaux déchaînées de l’Atlantique et ensuite, du Pacifique. Le récit est vraiment très bien documenté et on y apprend plein de choses : sur la chasse à la baleine (mais quelle horreur !) telle qu’elle se déroulait à l’époque, le contexte de la ruée de l’or aux États-Unis,… Je pense que l’auteur en connaît beaucoup sur ces sujets ou alors il est vraiment parvenu à me le faire croire tout du moins. Tout m’a semblé cohérent, réaliste et sans anachronismes même si ce ne sont pas mes sujets de prédilection, je dois bien l’avouer ;)

Amoureuse des animaux, j’ai eu du mal avec la chasse aux baleines et cachalots et surtout les prises réussies. Bien entendu, je reste réaliste et continue à croire en la cruauté des êtres humains envers le monde animal. Je ne vis pas dans le monde des Bisounours et me doute bien que la chasse à la baleine doit être d’une cruauté sans nom. Malgré ces passages, j’ai lu ce livre comme un véritable récit d’aventures (un peu à la « Pirates des Caraïbes »). Le côté technique des descriptions n'est pas rébutant pour autant.

Comme dit dans mon précédent article, les sagas familiales ne sont pas un thème que j’affectionne particulièrement mais quand c’est bien écrit et aussi divertissant qu’ici, j’en redemande. J’avoue avoir eu envie de progresser avec les personnages et savoir quelle allait être leur destinée. J’ai passé ainsi un très bon moment grâce à cette histoire qui m’a totalement déconnectée du quotidien. J’ai aimé découvrir l’Amérique de la sorte (Nantucket, les débuts de la cité qu’est devenue San Francisco, un peu plus sur l’histoire des Indiens,…). La partie concernant les français n'était pas utile selon moi mais il ne s'agit que de mon avis personnel.

Je suis contente d’avoir pu terminer cette belle aventure du Grand Prix des Lecteurs par encore une autre belle découverte. Merci à l’Actualité Littéraire de m’avoir donné l’opportunité de découvrir de petites pépites, des livres que je serais sûrement passée à côté sans m’y être intéressée. Pour la clôturer, viendra la journée des délibérations en compagnie des autres lecteurs à Paris. Bien entendu, je vous ferai part des résultats ;) Stay tuned…

"Un petit carnet rouge" de Sofia LUNDBERG - Roman

Avant-dernier livre que je lisais dans le cadre de la sélection pour le Grand Prix des Lecteurs de L’Actualité Littéraire et à nouveau, quelle très belle découverte !


<Quatrième de couverture>

À 96 ans, Doris habite seule à Stockholm. Elle n’a plus aucune famille  si ce n’est une petite-nièce qui vit aux États-Unis. Son bien le plus précieux est un carnet d’adresses, qu’elle possède depuis 1928. Ce calepin rouge contient le souvenir des gens qu’elle a rencontrés au fil de son existence, et dont elle a rayé les noms à mesure qu’ils ont  quitté ce monde.

De l’excentrique bourgeoise pour qui elle a travaillé enfant à l’amour  de sa vie rencontré à Paris, de la veuve qui lui a appris l’anglais sur le  bateau l’emmenant à New York aux plus grands couturiers français  qui l’ont vue défiler, de l’artiste suédois devenu son confident à sa  propre sœur, au destin douloureux, l’existence de Doris est une  épopée romantique, tragique et émouvante.

- Spécificités -
Editions : Calmann-Lévy
Pages: 356
Date de parution: 30/05/2018

Ce livre a également été, comme pour « La mémoire du thé », une agréable découverte pour laquelle j’aurais pu passer à côté si je n’avais pas fait partie du jury. Comme quoi, la littérature générale comprend aussi de belles perles qu’il faut juste chercher un peu. A côté des gros « blockbusters » mis en avant par les maisons d’édition, il y a des livres intimes qui méritent d’être lus pour être appréciés à leur juste valeur.

« Un petit carnet rouge » est bouleversant et écrit d’une plume tendre. La plongée dans l’histoire de Doris, nonagénaire qui pense avoir fait le tour de son existence est souvent très touchant. Petite, elle a reçu en cadeau un petit carnet rouge, sous la forme d’un carnet d’adresse. Au fil des années, elle y a indiqué les nom et prénoms des personnes qui ont marqué son existence. A mesure que ces personnes décèdent, elle raye petit à petit leurs noms mais en garde précieusement une trace. Née dans une famille pauvre suédoise, elle parcourra l’Europe et les Etats-Unis entourée de gens aux grands cœurs mais également de personnes - qu’il y aurait mieux valu pour elle - ne jamais rencontrer.

On parcourt le carnet rouge comme sur une ligne du temps et on découvre aussi le quotidien de Doris, devenue âgée et si seule. J’ai vraiment été fort touchée par cette histoire, peut-être du fait de mon histoire personnelle et de la perte récente de ma grand-mère mais je me suis beaucoup attachée à Doris au fil de sa vie.

Alors qu’on aurait pu tomber dans le mièvre, l’auteure, la suédoise Sofia Lundberg a su transcrire une histoire dure en quelque chose de beau et émouvant. Alors que je ne suis pas une très grande fan des sagas familiales, Sofia Lundberg m’a littéralement transportée au fil des années et des lieux. Chaque rencontre a marqué de son sceau le destin de l’héroïne principale, nous rappelant l’importance des relations qu'on a tout au long de notre vie. Certains individus rencontrés inopinément nous marqueront à jamais et cette histoire nous emmène vers une certaine mélancolie et nostalgie du temps qui passe.

Pour l’anecdote, l’auteure s’est inspirée de son vécu personnel puisque c’est en retrouvant un carnet de sa grand-mère (prénommée également Doris) qu’elle a eu l’idée d'écrire ce récit. J’ai trouvé que c’était là le résultat d’un hommage particulièrement réussi et poignant.

"La vie de A à Z" de Debbie JOHNSON - Roman

Faisant partie de la sélection pour le Grand Prix des Lecteurs de l’Actualité Littéraire, ce livre « feel-good » m’a beaucoup plu.


<Quatrième de couverture>

"Croyez-moi, si je pouvais vivre éternellement, je le ferais. Au lieu de ça, je vous fais un cadeau. Il y a des choses là-dedans qui vous surprendront. Vous choqueront, même. Des secrets à révéler, des histoires à raconter. Ne vous attendez pas à ce que ce soit facile - ce qui vaut le coup ne l'est jamais, si ?" Poppy et Rose étaient auparavant aussi proches que peuvent l'être deux sœurs, mais cela fait plus de dix ans qu'elles ne se parlent plus. Jusqu'au jour où elles apprennent que leur mère est morte - sans avoir jamais eu la chance de voir ses filles réunies. Mais Andrea n'était pas le genre de femme à laisser la mort se mettre en travers de ses plans. Connaissant ses filles mieux qu'elles ne se connaissent elles-mêmes, elle leur a légué un dernier cadeau d'un genre unique dans l'espoir de les réconcilier : La Vie de A à Z."

- Spécificités -
Editions : Milady
Pages: 474
Date de parution: 13/06/2018

L’an passé, pour le Grand Prix des Lecteurs, le genre «thrillers» était mis en avant.  La sélection reprenait des nouveautés parues cette année dans le domaine de la littérature générale. Cette catégorie est très vaste et c’est ainsi que j’ai reçu des livres très différents : « Scherbius (et moi) », « Millésime 54 », « Des papillons dans le cœur »,…. Les sujets de ces bouquins étaient donc littéralement différents. 

Pour le livre ici présent « La vie de A à Z », on retourne dans le domaine des livres « feel-good » et celui-ci m’a vraiment fait du bien, comme son genre l’indique. C’est une belle histoire authentique, dont la plume est sensible et touchante. Contrairement au livre « Des papillons dans le cœur » qui m’avait quelque peu ennuyée, ça été tout le contraire pour « La vie de A à Z ».

Il est difficile de ne pas s’attacher aux deux sœurs : Poppy et Rose. Inséparables depuis leur naissance, la vie les a éloignées par un événement cruel. Une fois l’âge adulte atteint, elles ont fait leur petit bout de chemin, vivant comme deux étrangères. Alors que Gloria, leur maman, se sait atteinte d’une maladie incurable, elle décide de tout faire pour réunir ses deux filles sous la forme d’un jeu parcourant les 26 lettres de l’alphabet. Comment chacune va pouvoir surmonter le deuil de leur maman ? Est-ce que le poids des années va continuer à éloigner ses deux filles ou le pardon reste-il possible ?

Malgré près de 500 pages, j’ai été happée par l’histoire de ces deux sœurs qui étaient tout l’une pour l’autre mais qui, pour une raison que l’on ne découvre que plus tard dans la trame, n’ont plus aucun contact comme si l’autre n’avait jamais existé. Les chapitres sont assez courts et on évolue petit à petit avec le regard de chacune des sœurs. Les caractères sont ainsi bien définis et cela permet de mieux les comprendre, indépendamment l’une de l’autre. En plus, l’atmosphère si typiquement anglaise nous invite au voyage et au dépaysement au fin fond de sa campagne.

On se rend vite compte que chaque choix que l’on fait dans la vie a et aura des répercussions encore bien des années plus tard. J’ai trouvé que c’était écrit de manière assez juste, sans que l’on tombe dans le larmoyant inutile. Pourtant, il est difficile de ne pas être émue par les destinées des personnages. C’est le genre de livre où on se retrouve vite avec les yeux humides. Et en même temps, on ne peut s’empêcher de ressentir un sentiment de réconfort.

Ce livre bouleversant m’a fait passé un très beau moment, rempli de tendres émotions. En voilà encore une très belle surprise dans cette sélection.

"Scherbius (et moi)" d'Antoine BELLO - Roman

Nouveau livre de la sélection pour le Grand Prix des Lecteurs 2018 pour l’Actualité Littéraire, j’en ai beaucoup apprécié sa lecture. 


< Quatrième de couverture >

«Scherbius n’est ni le premier imposteur ni la première personnalité multiple, il est le premier imposteur à personnalités multiples, une combinaison détonante que mon devoir consiste à stabiliser avant qu’elle n’explose.»
1977. Maxime Le Verrier, psychiatre, se donne pour mission de guérir Scherbius, un patient chez qui il a repéré un trouble de la personnalité multiple. Alors que le patient ne cesse de duper son analyste, la relation thérapeutique se transforme peu à peu en une liaison obsessionnelle, du cabinet médical jusqu’à la prison centrale de Saint-Martin-de-Ré en passant par les productions de Hollywood. 
Entre vérité et mensonge, raison et folie, leur dépendance se renouvelle au gré des variations infinies du psychisme de Scherbius.
- Spécificités -
Editions : Gallimard
Pages: 437
Date de parution: 03/05/2018

Il y a près de deux ans, j’avais découvert la plume d’Antoine Bello avec sa trilogie « Les falsificateurs » - « Les éclaireurs » - « Les producteurs ». Déjà à ce moment-là, j’avais vraiment apprécié me plonger dans ses livres. Il s’agit de littérature blanche mais en même temps, on a l’impression de se trouver dans un suspens, tant il est facile de tourner les pages vu l’envie qu’on a de connaître le fin mot de l’histoire. A l’époque, j’avais déjà eu l’impression que l’écrivain connaissait très bien dans quoi il nous embarquait, nous lecteurs et j’ai eu le même ressenti dans ce nouvel ouvrage.

Maxime le Verrier est un jeune psychiatre qui, un jour, voit débarquer un bien drôle patient dans son nouveau cabinet fraichement installé au boulevard Saint-Germain : Scherbius. Manipulateur doué à bien des égards, ce dernier est un véritable caméléon maniant les identités en un tour de main. Alors que le psychiatre tente d’établir l’histoire réelle de son patient, leur relation va évoluer au fil des événements naviguant entre admiration, agacement, incompréhension, volonté de nuire,… Les apparences peuvent être trompeuses…  

Antoine Bello se joue des lecteurs et en connait véritablement beaucoup sur le thème principal : les maladies mentales et l’évolution de la psychiatrie depuis ses origines. On en apprend beaucoup à cette lecture sans en avoir l’impression et sans que cela alourdisse l’histoire (la psychiatrie en France, la mise en place du manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux [DSM] aux Etats-Unis, en quoi consistent les troubles de personnalité multiple,…). On y suit ainsi le parcours psychiatrique de Scherbius en commençant par le diagnostic posé par son psychiatre puis la thérapie mise en place. J’ai apprécié en connaître plus sur le sujet sans que cela soit pour autant pompeux. 

Le livre se présente sous une forme bien originale puisque c’est comme si les six éditions du livre écrit par Maxime le Verrier avaient été rassemblées en un seul tome, séparées par leur couverture. Ainsi à six reprises on retrouve Maxime le Verrier dans son parcours professionnel qui va finalement se retrouver intimement lié au destin du fantasque Scherbius mais également dans des aspects beaucoup plus personnels de son intimité.  On évolue au fil des années à leurs côtés sans qu’on ne se rende compte des années qui passent dans le récit.

Qui est vraiment Scherbius ? D’où vient-il ? Est-il un affabulateur ou un imposteur ? L’intrigue se construit doucement au fil des pages de manière intelligente et inventive. C’est efficace et addictif, voilà pourquoi j’ai vraiment apprécié cette lecture. Avec une bonne dose d’humour, Antoine Bello a su traiter d’un sujet très sérieux (les maladies mentales) de manière instructive avec une écriture fluide, où il vous fera douter de tout. Au final, la véritable question est alors : mais qui manipule qui ?

lundi 5 novembre 2018

"La mémoire du thé" de Lisa SEE - Roman


Ce livre fait partie des 12 titres qui ont été pré-sélectionné pour le Grand Prix des Lecteurs de l’Actualité Littéraire. J’ai envie de dire : heureusement ! Car sans ça, je serais sûrement passée à côté de ce livre et cela aurait été bien dommage.


< Quatrième de couverture >

Sud-ouest de la Chine, années 1990.À la Source de Printemps, sur le mont Nannuo, la culture du thé rythme la vie des habitants depuis toujours. Loin de connaître les progrès sans précédent qui se propagent au reste du pays, les Akha perpétuent des méthodes de récolte archaïques et des principes religieux très strictes. Li-yan, première personne de sa famille à savoir lire et écrire, rejette les traditions qui ont jusqu’alors façonné son existence. Sur le point de débuter la formation qui fera d’elle la prochaine sage-femme de la vallée, elle décide de poursuivre ses études malgré les réticences de la communauté. Malheureusement, lorsqu’elle doit faire face à une grossesse non désirée, la loi akha tombe, et Li-yan n’a d’autre choix que tout abandonner – jusqu’à son enfant, qu’elle dépose sur les marches d’un orphelinat, accompagnée d’une galette de thé. Les années passant, le souvenir de cette tragédie la hante, tandis qu’à des milliers de kilomètres, une jeune femme se lance à la recherche de ses racines…

- Spécificités -
Editions : Pygmalion-Gérard Watelet
Pages: 389
Date de parution: 02/05/2018

Je n’avais pas entendu parler de ce livre lors de sa sortie au début du mois de mai de cette année. Et pourtant, c’est un livre qui mériterait d’être mieux reconnu que ce qu’il n’a été, selon moi. Si je n’avais pas fait partie du jury pour le Grand Prix des Lecteurs et « dû » le lire, je ne pense pas que je me serais retournée sur cet ouvrage en librairie. A vrai dire, le résumé ne m’avait pas réellement convaincu. Pourtant, une fois commencé, j’ai vraiment été agréablement surprise.

Je ne dirais pas que c’est mon coup de cœur absolu mais j’ai définitivement passé un très bon moment de lecture. L’auteure, Lisa Lee a une écriture très solaire pour traiter de sujets très durs : la condition de la femme en Chine (encore à l’heure actuelle, au XXIème siècle) et l’abandon des enfants, notamment.

La vie de Li-yan a débuté difficilement car elle est née au sein d’une tribu (les Akhas) vivant aux confins de la Chine où les évolutions technologiques n’avaient pas encore trouvées leur place fin du XXème siècle. Entourée des siens et vivant encore de manière très archaïque, elle rêve d’un autre destin que de celui de reprendre le flambeau de sa mère en tant que sage-femme de leur village. Là où les us et coutumes se retrouvent encore très fortement ancrées, il n’est pas facile pour une fille de s’émanciper et de s’affranchir de la tradition millénaire. Pourtant, le destin de Li-yan n’est pas là où on l’attend.

J’ai grandi au fil des pages en compagnie de Li-yan et été très souvent estomaquée par le poids que les traditions avaient encore dans ce petit bout de Chine, qui se trouve aux fins fonds des montages et de la jungle. La Chine n’est pas un pays que je connais très bien mais je n’aurais jamais pu penser que ce style de vie était encore possible malgré le poids du communisme à l’aube du nouveau millénaire.

C’est une lecture enrichissante car elle m’a fait voyager en découvrant certains aspects ancestraux de cette contrée, aux très nombreuses ethnies qui n’ont pas toutes évolué avec leur temps. Tout y est très bien documenté. En plus de cela, j’ai pu mieux comprendre tout l’art qu’est le thé, allant bien au-delà de ce que je ne pouvais imaginer. Tout cela en fait un livre qui a su raconter une tragique histoire mais d’une belle façon et où j’ai pu facilement m’attacher aux personnages émouvants.

Si je peux vous donner un conseil, c’est de persévérer au delà des premières pages du récit. En effet, je les ai trouvées  un peu compliquées du fait notamment de la mise en place de l’histoire et d’une écriture assez composée mais ensuite, vous ne pourrez que vouloir continuer sa lecture. J’ai trouvé que le final avait la forme d’une boucle élégamment bouclée. Je remercie donc vivement les éditions de l’Actualité Littéraire de me l’avoir fait lire.

vendredi 2 novembre 2018

"Réveille-toi!" de François-Xavier DILLARD - Thriller



> Quatrième de couverture <

C'est lorsque vous vous réveillerez que le cauchemar va vraiment commencer...
Basile Caplain est un greffé du cœur qui vit reclus, sans travail ni perspective. Sa seule obsession : dormir le moins possible, car ses nuits sont peuplées de cauchemars. Son unique ami, Ali, le gérant d'une station-service, est passionné par les faits divers. Un soir, ce dernier lui parle du meurtre barbare d'une jeune femme. Or, ce crime atroce, c'est exactement le rêve que Basile a fait deux jours plus tôt...
Paul est un paraplégique de dix-huit ans, génie de l'informatique, qui développe pour la police scientifique un programme baptisé Nostradamus – un algorithme révolutionnaire devant permettre de réaliser des portraits-robots hyperréalistes des criminels présumés.
Alors que des meurtres sauvages sont perpétrés à Paris, la police judiciaire met sur le coup son meilleur atout : le Dr Nicolas Flair, psychiatre mentaliste, qui a déjà résolu de nombreuses affaires.
Lorsque les chemins de ces trois protagonistes se croiseront, l'Inconscient, la Science et la Psychiatrie vont devoir collaborer pour essayer d'arrêter le pire des monstres...

-  Spécificités –
* Editions : Belfond
* Paru le 07/06/2018
* Nombre de pages : 363

Avant l’ouverture de ce blog il y a presqu’un an (pour être exacte : un peu moins de 11 mois), j’avais littéralement dévoré deux livres de François-Xavier Dillard : « Fais-le pour maman » et « Ne dis rien à papa ». Ils avaient été tous les deux de véritables coups de cœur.

Quand une collègue m’a proposé de lire le nouveau livre de François-Havier Dillard « Réveille-toi ! », je ne pouvais pas passer à côté de cette occasion. Eh bien voilà, j’ai à nouveau A-D-O-R-É. Cet auteur a le don de me transporter à fond dans son histoire, au point que j’ai eu du mal de lâcher son livre. C’était à chaque fois un crève-cœur que de le déposer et de ne pas pouvoir le continuer. Il faut quand même aller bosser et continuer à faire tourner la maison ;)

L’auteur nous confronte à trois personnages principaux qui, aux premiers abords, ne semblent pas devoir se rencontrer : Basile Caplain qui depuis sa greffe de cœur ne peut plus fermer les yeux sans avoir d’horribles cauchemars, Paul Vignaud, petit génie de l’informatique qui a mis au point un programme révolutionnaire permettant grâce aux éléments de l’affaire de tirer un portrait-robot de l’auteur et Nicolas Flair, psychiatre-mentaliste. Pourtant, lorsqu’une vague de crimes horribles déferlera sur Paris, leurs destins se trouveront intimement mêlés.

Véritable page-runner par excellence, c’est le genre de suspens que j’adore car il permet de lâcher prise totalement. On évolue au fil de l’enquête policière avec les personnages comme si on y était, tant l’écriture imagée permet aux lecteurs de s’y retrouver. Les chapitres courts permettent de faire monter la pression jusqu’à l’apothéose finale. Voilà un livre que j’ai déposé en me disant : « waouaw quelle histoire ! » mais avec une pointe de tristesse quand même : celle de l’avoir déjà lu et terminé. A vite son prochain !

CHANGEMENT D'ADRESSE

QUI DIT NOUVEAU MOIS, DIT NOUVEAUTES! Depuis quelques temps, j'étais un peu moins présente sur les réseaux sociaux et pour ca...