vendredi 31 août 2018

"Quand la neige danse" de Sonja DELZONGLE - Thriller


Il s’agissait du premier roman que je lisais de Sonja Delzongle et ce fut une véritable bonne découverte.


> Quatrième de couverture <

Février 2014, au nord de Chicago. La neige et le blizzard semblent avoir pétrifié la petite ville de Crystal Lake. Un matin, le médecin Joe Lasko reçoit un paquet. Y repose une magnifique poupée aux cheveux longs et roux, sosie de sa fille Lieserl disparue depuis plusieurs semaines. Comble de l'horreur : la poupée est vêtue exactement comme Lieserl le jour où elle s'est volatilisée.
Ce n’est pas tout. Depuis un mois, quatre fillettes ont été enlevées, et chacune des familles va recevoir une poupée. Joe, jeune divorcé, décide de mener sa propre enquête, aidé par une détective privée dont il était secrètement amoureux des années plus tôt. Conscients que l'affaire les dépasse, tous deux appellent à l'aide Hanah Baxter, la célèbre profileuse, et son inséparable pendule. Quelque part dans Crystal Lake, depuis très longtemps, quelqu'un s'en prend aux enfants. Les détient-il prisonnières ? Sont-elles encore en vie ? 

-  Spécificités –
* Editions : Editions Denoël
* Paru le 01/04/2016
* Nombre de pages : 432

L’histoire se déroule au nord du Michigan au cœur de l’hiver où les températures plongent sous les - 30 degrés. Il y a un mois quatre fillettes ont soudainement disparu. Depuis lors, aucune trace de celles-ci jusqu’à ce que les parents reçoivent par la poste des poupées vêtues des vêtements identiques à ceux portés par leurs petites filles le jour de leur disparition.

Le suspens grandit au fil des pages et je n’ai pas su me retenir de tourner les pages pour découvrir le sort des gamines. Page-turner, on pourrait penser que cette histoire a été écrite par un(e) auteur(e) américain(e) tant les descriptions nous semblent réalistes. Même le style d’écriture m’a fait penser tout au long de l’histoire, au style si particulier de grands noms du thriller américain.

A bien des égards, j’ai eu l’impression d’évoluer moi-même dans ces paysages neigeux du nord-est américain et d’en ressentir le froid polaire qui y règne en hiver. Loin des sentiers battus des grandes villes américaines, Sonja Delzongle m’a donné de découvrir cette région boisée aux grands lacs, méconnue de la plupart des touristes hors américains.

Ayant gagné il y a peu le premier thriller « Dust » de cette auteure sur le blog « Des Livres et moi 7 »  (http://deslivresetmoi7.blogspot.com/ - adresse que je recommande et je remercie encore Aurélie pour sa gentillesse et ses nombreux concours), il me tarde de le lire.

mercredi 29 août 2018

"Sans elle" d'Amélie ANTOINE - Thriller


Merci beaucoup à Netgalley et à son auteure, Amélie Antoine d’avoir proposé ce roman, paru en auto-édition à sa lecture.


> Quatrième de couverture <

Il était une fois une famille heureuse et unie.
Des jumelles de six ans qui se ressemblaient comme deux gouttes d'eau..
Des enfants fusionnelles qui grandissaient ensemble et s’adoraient.
Jusqu’à un soir de feu d’artifice où l’une d’elle se volatilise brutalement.

Il était une fois deux fillettes inséparables.
Jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’une.
Il était une fois une histoire qui n’a rien d’un conte de fées.

« On ne sait jamais ce qui se passe au sein d’un foyer, derrière les murs d’une maison semblable à des dizaines d’autres. On ne connaît jamais l’intimité, les secrets, les travers d’une famille que tous pourraient jurer ordinaire, ordinaire à pleurer. Un pompier respecté de ses collègues, une coiffeuse efficace et appréciée de sa clientèle, deux gosses adorables, une maison avec un jardin et une balançoire, tout ça, c’est seulement la façade, la surface, la partie émergée de l’iceberg. »

-  Spécificités –
* Editions: Auto-édition
* Paru le 9/11/2017
* Nombre de pages : 396

Pour rappel, « Avec elle » de Solène Bakowski et « Sans elle » d’Amélie Antoine sont un projet d’écriture à quatre mains. En prenant un point de départ commun : une paire de jumelles, ces deux auteures françaises se sont plongées dans leurs histoires, sous la forme d’un roman-miroir, en imaginant ce qu’un petit détail peut alors tout y changer. Ma chronique de « Avec elle » est déjà disponible sur le blog.

« Sans elle » est également l’histoire de ces mêmes jumelles : Coline et Jessica. Coline étant punie à la maison, sa maman, Patricia et sa sœur jumelle, Jessica se rendent au feu d’artifice du 14 juillet. Alors que la fête bat son plein, Patricia, la maman lâche des yeux deux minutes sa fille et celle-ci qui disparaît. Les jours puis les mois passent sans que la police ne trouve la moindre trace de Jessica.

Dans cette histoire qui se déroule d’abord sous l’enquête policière pour retrouver Jessica, on a plus l’impression d’être dans un thriller afin de comprendre ce qui a bien pu lui arriver.

La même famille est vue sous deux interprétations différentes. Dans « Avec elle », on y découvrait la présence de l’autre jumelle, manipulatrice à bien des égards faisant vivre dans l’ombre la seconde. Ici dans « Sans elle », la disparition de l’une occasionnera aussi une part d’ombre sur la seconde mais d’une autre façon. Autant « Avec elle » se concentre sur la psychologie dans les relations gémellaires, autant « Sans elle » se centralise sur les effets dévastateurs que peut avoir la disparition d’un enfant sur la famille au sens large, les voisins et les amis.

Toujours pour votre information, sachez que fin de cette année 2018, ce roman ainsi que son « frère », « Sans elle », sortiront en version «broché» aux éditions Michel Lafon sous la forme tête-bêche.

lundi 27 août 2018

Rentrée littéraire 2018 avec Lecteurs.com


C'est avec une certaine nostalgie et un petit pincement au cœur que je vous informe que mes 4 chroniques dans le cadre de la rentrée littéraire 2018 sont mises en ligne sur le site www.lecteurs.com 

1) "La papeterie Tsubaki" d'Ito Ogawa - 26/30
Lien : https://www.lecteurs.com/livre/la-papeterie-tsubaki/5107347 



2) "La neuvième heure" d'Alice McDermott - 23/30
Lien : https://www.lecteurs.com/livre/la-neuvieme-heure/5075808



3) "En nous beaucoup d'hommes respirent" de Marie-Aude Murail - 22/30
Lien : https://www.lecteurs.com/livre/en-nous-beaucoup-dhommes-respirent/5061354



4) "Omar et Greg" de François Beaune - 10/30
Lien : https://www.lecteurs.com/livre/omar-et-greg/5068498




Je tiens à remercier encore Karine Papillaud et Dominique Sudre pour tout leur travail en coulisses.


J’espère de tout cœur réitérer cette belle aventure très prochainement.

Mes chroniques seront publiées d’ici une semaine ici-même :) 

dimanche 19 août 2018

"L'affaire Isobel Vine" de Tony CAVANAUGH - Thriller


Ce roman policier est le second de la sélection en lice pour le Prix du Meilleur Polar 2018 aux éditions Points. Alors que j’ai lu des critiques sur ce livre pas forcément des plus enthousiastes, je l’ai particulièrement bien aimé et lu en seulement deux jours.


> Quatrième de couverture <

Et dire qu'il s'était juré de ne plus y remettre les pieds. Quatre ans après avoir quitté la police de Melbourne, Darian Richards s'apprête à réintégrer les rangs de la Criminelle. Quel enquêteur ne rêverait-il pas de résoudre la célèbre affaire Isobel Vine ? Une affaire d'autant plus délicate que quatre jeunes flics participaient à la soirée fatale. Vingt-cinq ans après cette mort suspecte, Richards est bien décidé à faire triompher la vérité. Au risque de voir tomber ses plus proches alliés.

-  Spécificités -
* Editions: Points
* Paru le 8 /03/2018
* Nombre de pages : 474

Je m’explique : tout d’abord, j’ai aimé que l’histoire se déroule en Australie. Je suis trop souvent habituée à lire des polars et thrillers qui se déroulent soit en France, au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis. Même si je connais (un peu) l’Australie pour avoir vu des films ou séries s’y déroulant, j’ai vraiment pu découvrir - par la lecture de ce polar - Melbourne ainsi que le pays en général. Il m’a même vraiment donné l’envie m’y rendre un jour.

Ensuite, j’ai vraiment apprécié le style d’écriture de l’auteur, Tony Cavanaugh. Même s’il est vrai que les descriptions peuvent sembler longues (mais ce qui n’a toutefois pas été mon cas) vu le nombre de pages, la lecture de ce livre est facile et fluide. Alternant les chapitres entre passé et présent, les phrases coulent facilement et je n’ai pas eu besoin de devoir revenir sur certains passages. C’est  la raison pour laquelle le travail du traducteur Fabrice Pointeau doit aussi être salué. Le fait que Tony Cavanaugh soit scénariste doit sûrement expliquer pourquoi ses descriptions tant des personnages que des décors soient aussi visuelles. Encore un élément qui me fait aimer ce livre.

Autre point qui fait que j’ai dévoré ce ivre en deux jours est le fait que l’on se retrouve avec un duo d’enquêteurs atypiques : Darian Richards et Maria Chastain. Alors que Dorian s’était mis au vert au fin fond du Queensland, il reprend du service à la demande du Commissaire Copeland, son mentor des jeunes années. Attention, les grades de la police ne sont pas les mêmes que ceux que nous connaissons. Malgré tout, je les ai trouvés bien expliqués pour que le lecteur n’importe où dans le monde puisse s’y retrouver.

L’enquête se concentre autour d’un cold-case (= affaire criminelle qui n’a pas été résolue) : une vieille affaire de plus de 25 ans qui n’a jamais été élucidée, le meurtre de la jeune Isobel Vine. Tandis que le père de la victime est encore la seule personne qui souhaite faire la lumière sur ce meurtre, le gouvernement remet en service Darian, ancien inspecteur de la criminelle au taux exceptionnel d’élucidation lors de ses enquêtes. Vu qu’un des protagonistes du dossier a décidé de se présenter comme nouveau commissaire de la police de Melbourne, la lumière doit être faite sur son éventuelle implication. Alors que politique et enquête criminelle ne font pas bon ménage, les nerfs de chacun seront mis à rude épreuve à mesure de que la lumière sera faite sur ces faits sordides ayant mené à la mort de cette jeune fille de 18 ans.

L’atmosphère du polar m’a donné l’impression de me retrouver dans une enquête d’Harry Bosh de Michael Connelly. Par son côté « gros ours » dont le comportement est souvent à la limite du bordeline, Darian est accompagné de Maria Chastain, un agent spécial dont le petit-ami est un ancien escroc notoire et Isosceles, un expert en informatique, ermite agoraphobe entouré de supers ordinateurs lui permettant d’entrer au plus loin dans la vie des gens.

Voici les raisons qui font que j’ai trouvé ce polar australien bien réussi, malgré peut-être une fin un peu trop alambiquée/tirée par les cheveux. Si comme moi, vous avez apprécié le personnage de Darian Richards sachez que vous pouvez le retrouver dans une seconde enquête, sortie cette année aux Editions Sonatine, sous le titre « La promesse ». L’inspecteur Darian Richards a encore de beaux jours devant lui selon moi.

jeudi 16 août 2018

"Millésime 54" d'Antoine LAURAIN - Roman


Troisième roman sélectionné en lice pour le Grand Prix des Lecteurs de l’Actu Littéraire, j’ai adoré cette petite pépite d’Antoine Laurain. Une accroche, peut-être un peu niaise mais qui, selon moi, correspond vraiment bien à ce livre serait : « Un grand cru comme son nom l’indique, Millésime 54 est à savourer sans modération » ;)


> Quatrième de couverture <

Paris, un soir de septembre. Peu de choses relient Hubert, propriétaire de son appartement de famille, Magalie, restauratrice en porcelaine, Julien, barman débutant, et Bob, touriste américain de passage dans la capitale. Pourtant tous les quatre vont ouvrir et partager une bouteille de Château Saint-Antoine 1954 retrouvée dans la cave du vieil immeuble où ils habitent.
Le lendemain matin, les rues ne sont plus tout à fait les mêmes, ni les autobus, ni les commerces, ni les gens. Un délicieux parfum d'autrefois flotte sur la ville. Et pour cause : ils sont retournés dans l'année du vin !
Sortilège ? Rupture temporelle ? De la traversée d'un Paris éternel où l'on croise Jean Gabin comme Audrey Hepburn, jusqu'aux mystérieuses vignes du Beaujolais qui vont livrer leur secret, les voilà pris dans un tourbillon le temps d'un week-end ailleurs.

Millésime 54 est une fête, une invitation au voyage qui fait la part belle à l'amour, à l'amitié et au désir de merveilleux qui sommeille en chacun de nous.

-  Spécificités –
* Editions : Flammarion (ici, aux éditions du Grand Livre du Mois)
* Paru le 04/04/2018
* Nombre de pages : 265

D’entrée de jeu, je souhaite vous dire que j’ai adoré ce roman français qui nous fait redécouvrir le Paris des années 50, où il était courant de rencontrer les grands noms de la musique ou du cinéma. Alors qu'ils ne sont évoqués que par leur prénom, ils sont aisément identifiables par les lecteurs.

On y découvre Bob, la cinquantaine et touriste américain qui arrive à Paris pour visiter la ville-lumière, Hubert un peu bobo sur les bords et propriétaire depuis des générations d’un appartement haussmanien, Magalie restauratrice en porcelaine au style gothique et Julien, qui débute dans son métier de barman. Le point commun de ces personnages ? Un immeuble, rue Edgar-Charellier au numéro 18 (pour votre gouverne, cette rue n'existe pas à Paris, ni ailleurs ;). Alors qu’ils dégustent une bouteille de Château Saint-Antoine 1954, année touchée par des événements qu'on pourrait qualifié de paranormaux, leur réveil les transfert dans cette année.

Je ne connaissais pas cet auteur, Antoine Laurain mais j’ai vraiment aimé son style d’écriture pour cette histoire, peut-être gentillette, mais qui vous fait passer un agréable moment. Chacun des personnages est attachant et lors de leur épopée en 1954, j’ai eu l’impression de partager leur voyage. C’est un roman touchant et qui nous fait prendre conscience que nous avons malheureusement perdu nos idéaux et l’amour des choses simples (un exemple : un bus où les passagers se parlent et blaguent ensemble alors qu’à l’heure actuelle, les yeux sont rivés aux smartphones, les écouteurs dans les oreilles).

Une fois terminé, j’ai ressenti un vrai sentiment de nostalgie pour cette époque, que ce soit pour le sentiment de bon vivre, la beauté des décors ou le retour aux fondamentaux. J’ai vraiment eu du mal à tourner la dernière page, tellement je m’y sentais bien.

Ce livre est un véritable coup de cœur de l’été. Je suis contente de ne pas l’avoir lu avant et d’avoir pu le savourer de la sorte en vacances. En voilà un très bon prétendant pour remporter le Grand Prix des Lecteurs de l’Actu Littéraire!

mardi 14 août 2018

"Avec elle" de Solène BAKOWSKI - Roman


Merci beaucoup à Netgalley et à son auteure, Solène Bakowski d’avoir proposé ce roman, paru en auto-édition à sa lecture.


> Quatrième de couverture <

Il était une fois une famille heureuse et unie.
Des jumelles de six ans qui se ressemblaient comme deux gouttes d'eau.
Des enfants fusionnelles qui grandissaient ensemble et s’adoraient.
Avant de se jalouser et s’empoisonner.

Il était une fois deux fillettes inséparables.
Pour le meilleur, ou pour le pire ?
Il était une fois une histoire qui n’a rien d’un conte de fées.

« Alors, voilà : Coline est solide, Jessica moins ; Coline répare quand Jessica détricote ; Coline pardonne quand Jessica commet.
Elles sont deux. Et le couple des parents peut bien s’écrouler, à elles deux, elles ont de quoi s’abriter. C’est sûrement une chance… »

-  Spécificités –
* Editions: Auto-édition
* Paru le 9/11/2017
* Nombre de pages :374

« Avec elle » de Solène Bakowski et « Sans elle » d’Amélie Antoine sont un projet d’écriture à quatre mains, entre deux auteures françaises devenues amies. En prenant un point de départ commun : une paire de jumelles, ces deux auteures se sont plongées dans leurs histoires, sous la forme d’un roman-miroir, en imaginant ce qu’un petit détail pouvait alors tout y changer.

« Avec elle » est l’histoire de jumelles qui grandissent ensemble : Coline et Jessica. Alors que Coline est une petite fille timide et discrète, sa jumelle, Jessica est son total opposé : extravertie et solaire. On les suit de leur enfance à l’âge adulte au sein de leur famille : Patricia et Thierry, leurs parents ainsi qu’Armand et Paulette, leurs grands-parents. Alors que la vie suit son cours, des événements semblant anodins aux premiers abords (un accident, une rencontre,…) vont bouleverser le cours de leur vie.

Dans cette histoire qui somme toute aurait pu être banale, les sentiments d’envie, de peur, de jalousie font que les quotidiens des personnages s’en retrouvent marqués au fer blanc.

La même famille est vue sous deux interprétations différentes. Ici, la présence de l’autre jumelle, manipulatrice à bien des égards fera vivre, dans l’ombre, la seconde. Dans « Sans elle », la disparition de l’une occasionnera aussi une part d’ombre sur la seconde mais d’une autre façon. Autant « Avec elle » se concentre sur la psychologie dans les relations gémellaires, autant « Sans elle » se parcourt comme un thriller de par la disparition inexpliquée de Jessica.

Ma chronique de « Sans elle » d’Amélie Antoine suivra très bientôt. Mais je peux déjà vous dire que des points communs étayent les deux récits.

Pour votre information, sachez que fin de cette année 2018, ce roman ainsi que son « frère », « Sans elle », sortiront en version «broché» aux éditions Michel Lafon, en version tête-bêche.

"Ragdoll" de Daniel COLE - Thriller




> Quatrième de couverture <

Un "cadavre" recomposé à partir de six victimes démembrées et assemblées par des points de suture a été découvert par la police. La presse l'a aussitôt baptisé "Ragdoll", la poupée de chiffon. Tout juste réintégré à la Metropolitan Police de Londres, l'inspecteur "Wolf" Fawkes dirige l'enquête sur cette effroyable affaire, assisté par son ancienne coéquipière, l'inspecteur Baxter. Chaque minute compte, d'autant que le tueur s'amuse à narguer les forces de l'ordre : il a diffusé une liste de six personnes, assortie des dates auxquelles il a prévu de les assassiner. Le dernier nom est celui de Wolf.

-  Spécificités –
* Editions: La Bête Noire/Robert Laffont (ici, éditions POCKET)
* Paru le 9/03/2017
* Nombre de pages : 502


Une accroche simple mais terriblement efficace : un corps, six victimes, aucun suspect...

C’est avec ce point de départ que Daniel Cole vous embarque dans une course contre la montre effrénée à la poursuite d’un tueur imparable, sans scrupule et à l’imagination débridée pour faire souffrir ses victimes au maximum. Envie d’un suspens palpitant et montant crescendo pour vous tenir en haleine, foncez sans hésiter !

L’atmosphère londonienne, entre chaleurs et pluies diluviennes, prendra une part entière dans cette enquête policière qui débute très vite sur les chapeaux de roues. Presse et services de police s’engageront alors dans une lutte intestine à l’heure de la suprématie des réseaux sociaux et de notre société hyperconnectée.

Chaque page qui se tourne vous empêchera de lâcher ce livre et vous occasionnera une (voire plus) nuit blanche pour venir à bout de ce récit. Une fois ce dernier terminé et sa conclusion avérée, votre seule consolation sera de vous dire qu’il y a une suite puisque « Ragdoll » est le premier tome d’une trilogie. Ouf, nous voilà rassurés  et vite rendez-vous au prochain tome ;)

Petite absence sur les réseaux



Comme vous avez pu le constater, j'ai été quelque peu absente des réseaux en ce début du mois d'août. Etant en vacances, j'ai tenu à me déconnecter un peu, surtout que la couverture Internet n'y était pas des meilleures.

Cela ne m'a pas empêché de lire beaucoup.

Viendront, entre autres, les chroniques de:

- "Ragdoll" de Daniel Cole


- "L'affaire Isobel Vine" de Tony Cavanaugh


- "Millésime 54" d'Antoine Laurain 


- "Quand la neige danse" de Sonja Delzongle


- "Le tricycle rouge" de Vincent Hauuy


- "Avec elle" de Solène Bakowski


- "Sans elle" d'Amélie Antoine


- "Sang famille" de Michel Bussi 


- "Toxique" de Niko Tackian



vendredi 3 août 2018

"Tension extrême" de Sylvain FORGE - Thriller


Merci beaucoup aux éditions Fayard et à Netgalley pour ce thriller que j’ai, littéralement, dévoré cet été.


> Quatrième de couverture <

Aux limites du virtuel et de la réalité, les nouvelles technologies conduisent parfois à la folie !
Des cyberattaques paralysent la PJ de Nantes, infiltrent l'intimité des policiers et cernent une ville où le moindre objet connecté peut devenir une arme mortelle. Alors que les victimes s'accumulent, une jeune commissaire à peine sortie de l'école et son adjointe issue du "36" affrontent ensemble un ennemi invisible.
Toutes les polices spécialisées seront mobilisées pour neutraliser la nouvelle menace de la science complice du crime.

Prix du Quai des Orfèvres 2018

-  Spécificités –
* Editions: FAYARD
* Paru le 15/11/2017
* Nombre de pages : 408

J’ai parfois du retard dans mes lectures mais dans le cas présent, je suis contente d’avoir pu le lire après le génialissime « Toutes blessent, la dernière tue » de Karine Giebel. En effet, la barre est tellement haute placée, que c’est ensuite difficile de se plonger dans un autre thriller ou roman au risque de le trouver sans grand intérêt.

Eh bien ici, on se trouve face à un très bon roman policier qui nous tient en haleine au fil de ses pages. Dans le genre « page-runner », on a un bon candidat entre les mains car les chapitres courts permettent une lecture rapide, tant le suspens monte crescendo et que la fin nous attend avec impatience.

Tout commence par la mort des frères jumeaux Pelland au même moment, à la seconde près, à la suite de la défaillance de leur défibrillateur cardiaque. Face à ce mystère scientifique, la PJ de Nantes prend en charge ce dossier plus complexe qu’il n’y parait. Les moyens informatiques qui venaient normalement en aide aux enquêteurs du XXIème siècle vont se retourner contre eux, au point de mettre leur vie en danger.

J’espère que l’auteur poursuivra les aventures de cette équipe de la PJ de Nantes car le filon est bon et autant battre le fer tant qu’il est chaud !

CHANGEMENT D'ADRESSE

QUI DIT NOUVEAU MOIS, DIT NOUVEAUTES! Depuis quelques temps, j'étais un peu moins présente sur les réseaux sociaux et pour ca...