Ce roman policier est
le second de la sélection en lice pour le Prix du Meilleur Polar 2018 aux
éditions Points. Alors que j’ai lu des critiques sur ce livre pas forcément des
plus enthousiastes, je l’ai particulièrement bien aimé et lu en seulement deux
jours.
> Quatrième de
couverture <
Et dire qu'il s'était
juré de ne plus y remettre les pieds. Quatre ans après avoir quitté la police
de Melbourne, Darian Richards s'apprête à réintégrer les rangs de la
Criminelle. Quel enquêteur ne rêverait-il pas de résoudre la célèbre affaire
Isobel Vine ? Une affaire d'autant plus délicate que quatre jeunes flics
participaient à la soirée fatale. Vingt-cinq ans après cette mort suspecte,
Richards est bien décidé à faire triompher la vérité. Au risque de voir tomber
ses plus proches alliés.
- Spécificités -
* Editions: Points
* Paru le 8 /03/2018
* Nombre de pages : 474
Je m’explique : tout d’abord, j’ai aimé que l’histoire
se déroule en Australie. Je suis trop souvent habituée à lire des polars et
thrillers qui se déroulent soit en France, au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis.
Même si je connais (un peu) l’Australie pour avoir vu des films ou séries s’y
déroulant, j’ai vraiment pu découvrir - par la lecture de ce polar - Melbourne ainsi
que le pays en général. Il m’a même vraiment donné l’envie m’y rendre un jour.
Ensuite, j’ai vraiment apprécié le style d’écriture de
l’auteur, Tony Cavanaugh. Même s’il est vrai que les descriptions peuvent
sembler longues (mais ce qui n’a toutefois pas été mon cas) vu le nombre de
pages, la lecture de ce livre est facile et fluide. Alternant les chapitres
entre passé et présent, les phrases coulent facilement et je n’ai pas eu besoin
de devoir revenir sur certains passages. C’est la raison pour laquelle le travail du
traducteur Fabrice Pointeau doit
aussi être salué. Le fait que Tony Cavanaugh soit scénariste doit sûrement
expliquer pourquoi ses descriptions tant des personnages que des décors soient
aussi visuelles. Encore un élément qui me fait aimer ce livre.
Autre point qui fait que j’ai dévoré ce ivre en deux jours
est le fait que l’on se retrouve avec un duo d’enquêteurs atypiques : Darian Richards
et Maria Chastain. Alors que Dorian s’était mis au vert au fin fond du
Queensland, il reprend du service à la demande du Commissaire Copeland, son
mentor des jeunes années. Attention, les grades de la police ne sont pas les
mêmes que ceux que nous connaissons. Malgré tout, je les ai trouvés bien
expliqués pour que le lecteur n’importe où dans le monde puisse s’y retrouver.
L’enquête se concentre autour d’un cold-case (= affaire
criminelle qui n’a pas été résolue) : une vieille affaire de plus de 25
ans qui n’a jamais été élucidée, le meurtre de la jeune Isobel Vine. Tandis que
le père de la victime est encore la seule personne qui souhaite faire la
lumière sur ce meurtre, le gouvernement remet en service Darian, ancien
inspecteur de la criminelle au taux exceptionnel d’élucidation lors de ses
enquêtes. Vu qu’un des protagonistes du dossier a décidé de se présenter comme
nouveau commissaire de la police de Melbourne, la lumière doit être faite sur
son éventuelle implication. Alors que politique et enquête criminelle ne font
pas bon ménage, les nerfs de chacun seront mis à rude épreuve à mesure de que
la lumière sera faite sur ces faits sordides ayant mené à la mort de cette
jeune fille de 18 ans.
L’atmosphère du polar m’a donné l’impression de me
retrouver dans une enquête d’Harry Bosh de Michael Connelly. Par son côté
« gros ours » dont le comportement est souvent à la limite du
bordeline, Darian est accompagné de Maria Chastain, un agent spécial dont le
petit-ami est un ancien escroc notoire et Isosceles, un expert en informatique,
ermite agoraphobe entouré de supers ordinateurs lui permettant d’entrer au plus
loin dans la vie des gens.
Voici les raisons qui font que j’ai trouvé ce polar
australien bien réussi, malgré peut-être une fin un peu trop alambiquée/tirée
par les cheveux. Si comme moi, vous avez apprécié le personnage de Darian Richards
sachez que vous pouvez le retrouver dans une seconde enquête, sortie cette
année aux Editions Sonatine, sous le titre « La promesse ».
L’inspecteur Darian Richards a encore de beaux jours devant lui selon moi.
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