samedi 24 mars 2018

"Le sceau des sorcières" de Jacques VANDROUX - Thriller ésotérique


Je remercie les éditions Robert Laffont et à Netgalley pour la découverte de thriller, bourré de qualités.


> Quatrième de couverture <

Quand Isabelle Desrameaux, chef d'entreprise à la vie privée débridée, est retrouvée torturée à mort à son domicile, c'est du côté du milieu libertin que va fouiller la police. Mais quand une mère de famille sans histoires est découverte, quelques jours plus tard, immolée par le feu sur le campus de Grenoble, l'enquête prend une autre tournure. Rapidement, le capitaine Nadia Barka comprend que c'est dans le passé qu'elle aura une chance de trouver la clé de ces meurtres. Les secrets du Vatican ou la mémoire d'un vieil aristocrate misanthrope tapi sur le sommet du Trastevere à Rome sauront-ils l'aider à décrypter les rares indices dont elle dispose ?
Passant des procès iniques de l'Inquisition du XVIIe siècle aux turpitudes d'une élite lyonnaise dépravée, l'officier de police va se battre pour découvrir la signification du sceau des sorcières, tatouage commun aux victimes, et tenter d'arrêter les assassinats qui s'enchaînent.
Ce roman prend racine dans l'histoire de France pour livrer au lecteur une quête qui l'emmènera à la rencontre d'une guérisseuse au savoir ancestral, d'un prêtre romain séduisant, de truands tapis dans toutes les couches de la société et de flics au bord de la crise de nerfs.

- Spécificités –
* Editions : Robert Laffont
* Paru le 4/05/2017
* Nombre de pages : 560 pages

Lorsque j’ai « postulé » chez Netgalley pour pouvoir chroniquer ce thriller, j’avais un peu peur des côtés « historique » et « ésotérique » dans le récit. Et bien, je me suis royalement trompée : ce livre est une petite pépite du genre.

Lorsqu’un auteur veut mélanger thriller/polar avec l’Histoire avec un grand H, cela peut en décourager certains, notamment ceux qui n’aiment pas la plume d’un Dan Brown par exemple (pour ne citer que lui). Moi, adorant Dan Brown, j’attends avec une impatience certaine ces livres. Ici, et bien j’ai eu l’impression de me trouver dans un des écrits du maître du genre.

Tout commence par l’enquête menée par Nadia Barka, capitaine de police à Grenoble poursuivie pour usage abusif de la force lors d’une intervention musclée et par son équipe qui enquêtent sur la mise à mort cruelle d’une cheffe d’entreprise à la vie privée particulièrement débridée. A côté de cela, on fait un saut dans le temps et on remonte au XVIIème siècle. On y découvre la vie de Margot Malherbe, poursuivie pour sorcellerie et pacte avec le diable ainsi que celle de Geoffrey de Marbeuf, baron et propriétaire des terres sur lesquelles elle officiait comme guérisseuse. Trois enquêtes et elles n’en font finalement qu’une dans cet ouvrage. Comment les histoires vont-elles se télescoper en un digne final? Et bien à vous de le découvrir, je n’en dévoilerai pas plus au risque de gâcher votre plaisir.

Le suspense est haletant et vous risquez de passer des nuits banches (comme moi d’ailleurs) tellement vous souhaiterez connaître la suite de l’enquête. Malgré qu’il compte près de 560 pages, je ne me suis pas du tout ennuyée. Parcouru par un rythme soutenu, le style d’écriture est fluide et agréable. L’auteur ne se perd pas dans des descriptions inutiles mais suffisantes pour que cela soit digne d’intérêt. Quand on part à Rome avec l’héroïne, on a tout simplement l’impression d’effectuer le voyage avec elle.

Ce livre « Le sceau des sorcières » était ma première lecture de Jacques Vandroux mais elle ne sera pas de loin ma dernière ! En faisant quelques recherches et notamment sur le blog de l’auteur (blog très sympathique, je vous le conseille : www.jacquesvandroux.blogspot.fr), j’ai découvert que « Le sceau des sorcières » était en fait la seconde enquête de Nadia Barka (le premier est « Au cœur du solstice », paru en 2013)… Généralement, je préfère lire dans l’ordre les « suites » de bouquins, mais vu le plaisir ressenti avec « Le seau des sorcières », je pense que je dérogerai (pour une fois) à la règle.

mardi 20 mars 2018

"Le mystère Henri Pick" de David FOENKINOS - Roman






> Quatrième de couverture <

En Bretagne, un bibliothécaire décide de recueillir tous les livres refusés par les éditeurs. Ainsi, il reçoit toutes sortes de manuscrits. Parmi ceux-ci, une jeune éditrice découvre ce qu'elle estime être un chef-d’œuvre, écrit par un certain Henri Pick. Elle part à la recherche de l'écrivain et apprend qu'il est mort deux ans auparavant. Selon sa veuve, il n'a jamais lu un livre ni écrit autre chose que des listes de courses... Aurait-il eu une vie secrète ? Auréolé de ce mystère, le livre de Pick va devenir un grand succès et aura des conséquences étonnantes sur le monde littéraire. Il va également changer le destin de nombreuses personnes, notamment celui de Jean-Michel Rouche, un journaliste obstiné qui doute de la version officielle. Et si toute cette publication n'était qu'une machination?

Récit d'une enquête littéraire pleine de suspense, cette comédie pétillante offre aussi la preuve qu'un roman peut bouleverser l'existence de ses lecteurs.

- Spécificités –
* Editions : Gallimard
* Paru le 1/04/2016
* Nombre de pages : 286

Peu de gens le savent mais David Foenkinos, est l’un de mes auteurs favoris découvert avec ses romans, « La délicatesse » et « Les souvenirs ». J’ai littéralement adoré son écriture. J’ai eu la chance de le rencontrer lors de la Foire du Livre de Bruxelles, il y a quelques années et j’en suis tombée encore plus sous son charme de par son caractère humble, sa gentillesse et son accessibilité.

Pour mes auteurs fétiches, je suis à la fois impatiente de lire leurs nouveaux écrits mais, en même temps, j’ai envie de les garder pour moi le plus longtemps possible car après, souvent, je ressent un manque et me demande ce que je vais devoir faire dans l’attente (parfois très longue) d’un nouveau roman de leur part. David Foenkinos rentre d’ailleurs dans cette catégorie.

C’est pour ça que je viens seulement de lire et de terminer son dernier roman : « Le mystère Henri Pick ». Je l’ai littéralement dévoré, tout en me forçant d’en savourer les pages pour ne pas me retrouver trop vite dans ce sentiment de privation.

Comme d’habitude, l’auteur a su me tirer la larme à l’œil dès les premières pages, tellement son écriture est originale mais sonne juste. L’autre point positif de ce livre est qu’il se passe dans un milieu que j’affectionne très fort : celui de l’édition et des livres.

L’histoire est celle d’un manuscrit déposé à la Bibliothèque des Livres Refusés située à Crozon, en Bretagne. Le fondateur de ladite bibliothèque avait eu cette idée un peu folle après avoir lu un article relatant la création - de l’autre côté de l’Atlantique - de la première bibliothèque de livres que les éditeurs avaient refusé et pas voulu publier. Ce manuscrit va connaître une seconde vie, (voir pourquoi ci-dessus) ce qui suscitera des interrogations au sujet de son auteur, mais aussi des jalousies devant un tel succès phénoménal. C’est cette mystérieuse enquête qui se déroule au fil des 290 pages de ce roman.

Donc, comme vous le constaterez, j’ai tout simplement adoré ce livre, dans tous ses aspects à part peut-être qu’il ne compte qu’un peu moins de 300 pages. Un élément intéressant à relever dans ce livre est les petites références au réel dans l’histoire romancée (notamment, l’histoire vraie de cette bibliothèque à Vancouver dans l’Etat de Washington, l’évocation de Frédéric Beigbeder et d’autres vrais écrivains, …).

Vu la qualité des transpositions à l’écran, notamment de « La délicatesse » avec François Damiens ou « Les souvenirs » avec notamment Annie Cordy, j’espère que cette histoire le sera également sous peu. Comme le dit la quatrième de couverture, cette comédie (…) offre aussi la preuve qu’un roman peut bouleverser l’existence de ses lecteurs. Selon moi, c’est particulièrement vrai ici.

P.S. : David, si un jour j’ai la chance que vous me lisiez, s’il vous plaît, n’attendez plus autant de temps entre vos romans. Pour nous lectrices fidèles et sous le charme, nous vivons ça comme une véritable torture, comme si on nous avait arraché une infime partie de nous. D’avance, merci :) 


"Rongés" d'Elanne JESA - Policier



Merci aux éditions Bookelis et à Netgalley pour la découverte de ce court roman policier.



> Quatrième de couverture <

Pour l'inspecteur Harlong et son équipier, l'officier Jator, l'enquête piétine après la découverte d'un cadavre, affreusement mutilé, au bord d'une route. L'assassin ne compte pas en rester là et les deux équipiers ne sont pas au bout de leurs macabres surprises. Ce qui est certain, c'est que la vie des deux hommes en sera bouleversée à tout jamais.

- Spécificités –
* Editions : Bookelis
* Paru le 26/08/2017
* Nombre de pages : 74 pages
 


Sous la forme d’un court roman, on suit l’enquête menée par deux policiers : Harlong et Jator, suite à la découverte d’un cadavre de femme abandonné horriblement mutilé. Hélas, l’auteure ne va pas dans les détails, que ce soit les descriptions des lieux ou les psychologies des personnages. De nombreux éléments ne sont pas exploités et j’ai ressenti un goût de trop peu.

Au regard du nombre de pages, cela se lit très vite. Malgré la présence de l’une ou l’autre coquille, l’histoire est bonne, sans toutefois de grandes originalités. La trame aurait pu être plus approfondie à certains égards : l’enquête policière, le vécu des personnages,… On sent que l’auteure est fortement influencée par la littérature policière américaine (par exemple : alors que l’histoire se passe en France, les héros ont des noms anglophones).

Je conseille de lire cette brève histoire entre deux livres afin de vous vider l’esprit avant de commencer un livre plus imposant et plus conséquent.

CHANGEMENT D'ADRESSE

QUI DIT NOUVEAU MOIS, DIT NOUVEAUTES! Depuis quelques temps, j'étais un peu moins présente sur les réseaux sociaux et pour ca...