Et voilà que mon aventure dans le Club Sang VIP sur BePolar.fr commence réellement avec mon premier avis sur un livre reçu grâce à eux et à la maison d’édition, Delcourt Littérature. Pour une première : elle est totalement REUSSIE car j’ai beaucoup aimé ce premier roman de Oyinkan Braithwaite (retenez bien ce nom!).
- Quatrième de couverture -
Quand l'esprit de famille pousse à l'extrême... Korede s'est donné pour mission de protéger sa cadette envers et contre tout, et ce n'est pas une mince affaire. Non contente d'être la plus belle et la favorite de leur mère, Ayoola a aussi la fâcheuse habitude de tuer ses amants. Ainsi, au fil du temps, Korede est devenue experte pour faire disparaître les traces de sang et les cadavres. "Seulement, avec Femi, ça fait trois. Et à trois, on vous catalogue serial killer"...
- Spécificités -
Edition originale : Decourt Littérature
Pages : 238
Date de parution : 06/02/2018
Confession pour commencer : je n’avais jamais lu de livre issu de la littérature nigériane. Donc, ce livre était un double baptême du feu. Je connaissais ce livre par l’énorme publicité qui a été mise en place en vue de sa parution début du mois. Bien entendu, cela a tendance à titiller la curiosité des lecteurs. Mais pour moi ce qui m’avait surtout attirée était de pouvoir lire un bouquin venant d’un pays dont je ne connaissais aucun auteur ou livre aux premiers abords.
Bien m’en a pris car j’ai littéralement dévoré ce roman de comédie noire en même pas deux jours. Je me rends compte de la difficulté des traductions littéraires et de tout le travail que cela doit occasionner en amont, avant qu’on ne reçoive ces écrits entre les mains. C’est pourquoi il faut saluer le travail de la traductrice, Christine Barbaste, car pour en avoir découvert des petites phrases dans leur langue d’origine, la difficulté de cette langue doit être énorme. Pourtant, cela coule aisément et c’est tout à fait le genre de livre qu'on lit d’une traite.
Alors j’ai commencé ma lecture mais j’ai été très vite balayée par un doute : et si les prénoms et noms des personnages me faisaient perdre le fil de leur histoire? Vous le savez déjà si vous avez lu certaines de mes précédentes chroniques : j’ai des difficultés avec la littérature indienne et asiatique notamment, parce que les appellations sont trop éloignées avec ce que je lis habituellement, étant très fortement attirée par la littérature anglo-saxonne (l’exception qui confirme la règle : les termes nordiques sont souvent à rallonges et ne comprennent que peu de voyelles et pourtant là, je n’ai aucun souci ; cherchez l’erreur ;). Cette hésitation est aussi vite disparue qu’elle n’était apparue.
L’auteure a découpé son histoire en de très courts chapitres dont chacun est affublé d’un mot-clé le résumant parfaitement. Une fois chaque chapitre lu, j’en ai remarqué alors toute leur subtilité. J’ai aussi apprécié son choix d’aborder l’histoire du point de vue de son personnage principal, Korede, en employant la première personne du singulier. Cela offre beaucoup de facilité pour offrir et garantir un certain attachement à cette héroïne singulière. Il en est de même par les chapitres de réminiscence de son enfance avec sa sœur ainsi que la crainte que faisait régner leur patriarche.
C’est teinté d’humour noir, mais employé à juste dose et cela évite qu’on tombe dans le grotesque. Voilà encore un premier roman que j’ai aimé découvrir et dévorer et qui est plus que prometteur pour le futur de cette jeune auteure nigériane.
Cristine/Marmara
RépondreSupprimerLa couverture est magnifique. Ce livre m'inspire, car l'auteure parle de serial killeuse, chose qui reste quand-même assez rare.