lundi 15 avril 2019

Chronique rapide : "Au 5e étage de la faculté de droit" de Christos MARKOGIANNAKIS - Polar


- Quatrième de couverture - 

 Cinquième étage de la faculté de droit d'Athènes, section de criminologie. Anghélos Kondylis, doctorant en criminologie, découvre le corps sans vie de la professeure Irini Siomou... avant d'être tué à son tour. Chargé d'enquêter sur ce double meurtre, Christophoros Markou, jeune capitaine fraîchement diplômé, entre dans l'univers secret de l'Université : un effrayant dédale où s'entrelacent ambitions professionnelles, compromissions, lâchetés et vanités. Markou trouvera-t-il la lumière ? 

- Spécificités -
Edition originale :  Albin Michel
Pages :  282
Date de parution originale :  28/03/2018

Au titre évocateur d’une faculté de droit, je me devais de m’y plonger. C’était en quelque sorte un petit retour aux sources pour moi qui aie fréquenté les bancs de l’université et plus particulièrement, ceux de la faculté de droit de Louvain-la-Neuve pendant plus de 5 ans. Voilà déjà 9 ans que j’en suis sortie diplômée d’un master de droit et les années filent décidément à tout allure.

Tout commence par le meurtre d’une professeur, détestée tant par ses collègues que par ses étudiants, et d’un doctorat charismatique dans les couloirs sombres du département de criminologie de la faculté de droit d’Athènes tard dans la nuit. Le capitaine Markou est dépêché le lendemain sur les lieux et commence alors une enquête qui risque de dévoiler tous les sombres secrets des membres de ce petit microcosme qu’est le monde universitaire avec ses rivalités, ses jalousies et ses coups tordus.

Une des choses que j’ai vraiment apprécié dans ce livre a été de pouvoir voyager jusqu’en Grèce et plus particulièrement, jusqu’à Athènes car c’est dans les couloirs de la faculté de droit de cette ville qu’on atterrit grâce à ce roman policier. Je l’ai trouvé entouré d’une atmosphère tout à fait particulière et savoureuse. Je pense que c’était mon baptême du feu en matière de littérature grecque et il a été tout à fait réussi.

Le jeune auteur Christos Markogiannakis est lui-même diplômé de cette faculté et a utilisé sa propre expérience pour en planter son décorum. J’ai trouvé qu’il misait beaucoup sur son capitaine et sur l’enquête au sens traditionnel du terme, sans que les technologies (malgré leur aide inépuisable apportée de nos jours aux enquêtes policières) n’interviennent à tout moment, ce qui est particulièrement appréciable pour parfois être dépaysant. 

Alors que je suis en pleine période en ce moment de nombreuses lectures de polars et de thrillers en tout genre, je l’ai trouvé un peu plus original que d’autres par une atmosphère assez rétro, notamment par la personnalité tout à fait atypique de son protagoniste principal, le capitaine de police Markou. J’ai parfois eu l’impression de me retrouver en plein roman d’Agatha Christie et de son infatigable détective Hercule Poirot. Il ne manquait plus que la pipe, le chapeau et la moustache à ce cher Markou pour combler l’illusion. Le final en la scène de la révélation de l’auteur des crimes a de nombreux points communs avec la littérature de cette très chère et talentueuse auteure anglaise qu’était Agatha Christie. 

J’espère que cet auteur n’en restera pas là et nous comblera, nous lecteurs, d’autres aussi bonnes lectures.

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