jeudi 16 août 2018

"Millésime 54" d'Antoine LAURAIN - Roman


Troisième roman sélectionné en lice pour le Grand Prix des Lecteurs de l’Actu Littéraire, j’ai adoré cette petite pépite d’Antoine Laurain. Une accroche, peut-être un peu niaise mais qui, selon moi, correspond vraiment bien à ce livre serait : « Un grand cru comme son nom l’indique, Millésime 54 est à savourer sans modération » ;)


> Quatrième de couverture <

Paris, un soir de septembre. Peu de choses relient Hubert, propriétaire de son appartement de famille, Magalie, restauratrice en porcelaine, Julien, barman débutant, et Bob, touriste américain de passage dans la capitale. Pourtant tous les quatre vont ouvrir et partager une bouteille de Château Saint-Antoine 1954 retrouvée dans la cave du vieil immeuble où ils habitent.
Le lendemain matin, les rues ne sont plus tout à fait les mêmes, ni les autobus, ni les commerces, ni les gens. Un délicieux parfum d'autrefois flotte sur la ville. Et pour cause : ils sont retournés dans l'année du vin !
Sortilège ? Rupture temporelle ? De la traversée d'un Paris éternel où l'on croise Jean Gabin comme Audrey Hepburn, jusqu'aux mystérieuses vignes du Beaujolais qui vont livrer leur secret, les voilà pris dans un tourbillon le temps d'un week-end ailleurs.

Millésime 54 est une fête, une invitation au voyage qui fait la part belle à l'amour, à l'amitié et au désir de merveilleux qui sommeille en chacun de nous.

-  Spécificités –
* Editions : Flammarion (ici, aux éditions du Grand Livre du Mois)
* Paru le 04/04/2018
* Nombre de pages : 265

D’entrée de jeu, je souhaite vous dire que j’ai adoré ce roman français qui nous fait redécouvrir le Paris des années 50, où il était courant de rencontrer les grands noms de la musique ou du cinéma. Alors qu'ils ne sont évoqués que par leur prénom, ils sont aisément identifiables par les lecteurs.

On y découvre Bob, la cinquantaine et touriste américain qui arrive à Paris pour visiter la ville-lumière, Hubert un peu bobo sur les bords et propriétaire depuis des générations d’un appartement haussmanien, Magalie restauratrice en porcelaine au style gothique et Julien, qui débute dans son métier de barman. Le point commun de ces personnages ? Un immeuble, rue Edgar-Charellier au numéro 18 (pour votre gouverne, cette rue n'existe pas à Paris, ni ailleurs ;). Alors qu’ils dégustent une bouteille de Château Saint-Antoine 1954, année touchée par des événements qu'on pourrait qualifié de paranormaux, leur réveil les transfert dans cette année.

Je ne connaissais pas cet auteur, Antoine Laurain mais j’ai vraiment aimé son style d’écriture pour cette histoire, peut-être gentillette, mais qui vous fait passer un agréable moment. Chacun des personnages est attachant et lors de leur épopée en 1954, j’ai eu l’impression de partager leur voyage. C’est un roman touchant et qui nous fait prendre conscience que nous avons malheureusement perdu nos idéaux et l’amour des choses simples (un exemple : un bus où les passagers se parlent et blaguent ensemble alors qu’à l’heure actuelle, les yeux sont rivés aux smartphones, les écouteurs dans les oreilles).

Une fois terminé, j’ai ressenti un vrai sentiment de nostalgie pour cette époque, que ce soit pour le sentiment de bon vivre, la beauté des décors ou le retour aux fondamentaux. J’ai vraiment eu du mal à tourner la dernière page, tellement je m’y sentais bien.

Ce livre est un véritable coup de cœur de l’été. Je suis contente de ne pas l’avoir lu avant et d’avoir pu le savourer de la sorte en vacances. En voilà un très bon prétendant pour remporter le Grand Prix des Lecteurs de l’Actu Littéraire!

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