Voilà le second livre
de la sélection d’avril concourant pour le Grand Prix des Lecteurs de
l’Actu Littéraire (anciennement, Grand Livre du Mois), que je remercie. La
chronique de « Indu Boy » de Catherine Clément est déjà
disponible sur le blog.
> Quatrième de
couverture <
La terre promise, tout le monde la cherche. Pour Raffaele, de
retour en Sardaigne juste après la guerre, elle se situe sur le Continent. Mais
une fois là-bas, Ester, sa jeune épouse, a le mal du pays, elle qui était
pourtant si pressée d'en partir... Alors la famille y retourne. Leur fille,
Felicita, s'adapte aux humeurs locales et s'initie avec la même conviction au
communisme et au sexe. De ses amours naîtra Gregorio, drôle de petit bonhomme
qui trouvera sa voie dans la musique. Au fil des ans et des rencontres, ils
avanceront dans leurs vies imparfaites, croisant la route d'autres êtres en
quête de bonheur. Pour tous, Felicita est l'indispensable pivot. Car à ses yeux
les gentils ne sont pas des perdants et la terre promise est au coin de la rue.
Une saga familiale décalée, portée par une héroïne qui
ressemble comme une sœur à Milena Agus.
- Spécificités -
* Editions originales : Liana Levi (ici, aux Editions Grand Livre du
Mois)
* Paru le 1/03/2018
* Nombre de pages : 174
Je dois vous avouer que lorsque j’ai découvert la quatrième
de couverture, j’ai un peu « frémi » mais je vous explique pourquoi.
Quand j’ai lu les termes « saga
familiale », j’ai directement pensé : un grand nombre de
personnages, évoqués dans des lieux par centaines et au fil de très longues
années. Et bien, je me suis trompée de chez trompée mais alors, sur toute la
ligne.
L’auteure, Milena Agus a su me transporter dans l’Italie de
l’après-guerre au départ dotée de son écriture subtile et très agréable. J’ai
eu l’impression de voyager entre la Sardaigne, le Continent (Gênes) et New York
- comme l’ont fait les
personnages - en
sentant les odeurs méridionales éblouie par les couleurs de feu si
particulières du sud de l’Europe.
On part du couple formé par Ester et Raffaele au lendemain
de la guerre pour ensuite les découvrir au travers de leur filiation sans
s’égarer dans de multiples personnages. La famille ici est intimiste mais tout
le monde poursuit un seul et même but : atteindre son bonheur qui s’articule
différemment selon chacun.
Très court en nombre de pages (174 pages) mais intense dans
ses émotions, j’ai essayé d’en savourer chacune des pages (j’ai d’ailleurs
repris plusieurs citations dans un carnet pour éviter de les oublier). On
s’attache facilement aux personnages,
tellement réalistes de par leurs failles pas si éloignées des nôtres
finalement.
Pour terminer, je reprendrai l’une des citations, tirée
d’un dialogue : « (…) puisque
personne ne la trouve jamais, cette terre promise, pourquoi ne pas s’arrêter en
route, dès qu’on arrive quelque part où on se sent bien. ».
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