Un tout grand merci aux Editions Albin Michel qui m’ont permis de
découvrir ce polar danois qui a obtenu de le Prix de la révélation du
polar danois 2017, prix amplement mérité à mon goût !
> Quatrième de couverture <
«
Puisqu’on me prive de ta présence, Héloïse, donne-moi au moins par tes
mots la douce essence de ton être. » Ces mots concluent les lettres
qu’Heloise Kaldan, journaliste à Copenhague, reçoit régulièrement depuis
quelque temps. Postées de France, elles sont signées d’une certaine
Anna Kiel. Heloise n’a aucun lien avec cette femme. Pourquoi celle-ci
s’obstine-t-elle à lui écrire ? Que cherche-t-elle à lui dire ? Trois
ans plus tôt, Anna Kiel a égorgé un avocat de 37 ans. En cherchant à
comprendre le mobile de ce meurtre, Heloise rouvre sans le savoir une
page d’un passé qu’elle croyait définitivement tournée.
- Spécificités -
* Editions originales : Albin Michel
* Paru le 2/05/2018
* Nombre de pages : 379
Parfois,
c’est sur les conseils d’une personne qu’on fait de belles découvertes
littéraires. Ici, ce fut mon cas, grâce à Mariane des Editions Albin
Michel car j’étais passée à côté de ce polar danois qui, pourtant,
mérite le détour.
Premier livre pour cette auteure
danoise, j’ai eu un vrai coup de cœur car je l’ai trouvé très abouti et
d’une écriture confirmée (chapeau à la traductrice par ailleurs). Une
fois plongée dedans, j’ai dû me faire violence pour le quitter. C’est un
véritable page-runner comme les auteurs venant du Nord savent
réellement en faire.
Journaliste pour un quotidien de
Copenhague, Heloise Kardan vit une déroute professionnelle à la suite de
la publication d’un de ses articles étayés de faux documents. C’est
alors qu’elle reçoit des lettres qui lui sont adressées de France par
une certaine Anna Kiel. Cette dernière est en fuite depuis quelques
années après avoir égorgé un golden-boy, avocat de 37 ans dans son
sommeil. Pourquoi les lettres lui sont-elles personnellement adressées ?
Comment Anna semble-t-elle si bien connaître Heloise alors qu’elle est
certaine de ne l’avoir jamais rencontrée ? Alors qu’elle tente de
comprendre quel lien peut les unir, Heloise va devoir replonger dans des
souvenirs de son passé, qu’elle pensait définitivement clos.
Vengeances,
secrets de famille enfouis, quête de la vérité : voilà quelques
ingrédients de ce polar sans vous en dévoiler toute l’histoire (c’est
pour ça que je ne rentrerai pas dans les détails car la quatrième de
couverture est mystérieuse comme il se doit). Le rythme est soutenu, le
suspens monte crescendo et les rebondissements sont multiples. Ainsi, à
aucun moment, je ne me suis ennuyée. J’ai été fascinée par la découverte
de la ville de Copenhague que je ne connais pas et de son
environnement. Par contre, je ne vous dévoilerai pas d’où vient ce titre
si énigmatique de « Fleur de cadavre » mais vous le découvrirez par
vous-mêmes si vous vous laissez tenter.
Assurément, ces
auteurs venant du froid offrent de grandes qualités à la littérature des
thrillers et polars. Je pense qu’Anne Mette Hancock vient agrandir ce
cercle des maîtres du suspens. Au vu des qualités de cette révélation,
il me tardera de lire ses prochains livres.
A mettre dans
vos valises pour vos vacances car vous ne le regretterez absolument pas
(à part peut-être vos heures de sommeil si vous avez le malheur de vous
y plonger durant la nuit ;)
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