Je tiens à remercier
vivement Lecteurs.com qui m’a
sélectionnée pour la lecture du livre « Le mal en soi » d’Antonio
Lanzetta, dans le cadre de l’opération « Explorateur du Polar »,
ainsi que les Editions Bragelonne et Netgalley qui me l’ont également offert. Ce thriller est
vrai page-runner comme je les aime.
> Quatrième de
couverture <
Le petit bourg de Castellaccio, dans la région du Cilento, au
sud de l’Italie, abrite un très vieux saule. À la fin de l’été 1985, on a
retrouvé le corps de la jeune Claudia pendu à ses branches, sa tête décapitée
gisant entre les racines. Trente et un an plus tard, pendue au même arbre,
torturée de la même façon, la dépouille grouillante de vers d’une autre jeune
fille contemple Damiano Valente, le Chacal, un célèbre écrivain de true crime.
L’Homme du saule est revenu à Castellaccio.
Hypersensible, méthodique et acharné, le visage rongé de cicatrices et condamné à traîner sa jambe brisée, tenant grâce à la morphine, Valente est hanté par cet été de la peur où lui et ses amis Claudia, Flavio et Stefano ont été fauchés par la haine, la folie et la mort. Quand le commissaire De Vivo l’appelle sur l’enquête, la traque peut commencer.
Hypersensible, méthodique et acharné, le visage rongé de cicatrices et condamné à traîner sa jambe brisée, tenant grâce à la morphine, Valente est hanté par cet été de la peur où lui et ses amis Claudia, Flavio et Stefano ont été fauchés par la haine, la folie et la mort. Quand le commissaire De Vivo l’appelle sur l’enquête, la traque peut commencer.
- Spécificités -
* Editions : Bragelonne
* Paru le 14/03/2018
* Nombre de pages : 284
Alors que je m’étais inscrite un
peu par hasard et sans trop y croire à l’opération « Explorateurs du
polar », j’avais également postulé via Netgalley. Quelle ne fût pas ma
surprise de découvrir deux mois plus tard, le livre dans ma boîte aux lettres.
Vu que je n’avais pas encore eu le temps de le lire en ebook, ça n’a été que
pur bonheur de le recevoir en broché.
La quatrième de couverture m’avait directement attirée de
par le côté un peu glauque de l’histoire. En plus, malgré de très bons auteurs
italiens, la littérature policière italienne n’est que peu représentée dans ma
bibliothèque. L’accroche commerciale parlant de l’auteur comme du Stephen King
italien a eu aussi le don de m’attirer (même si je n’ai pas vraiment compris le
lien).
Tout commence de nos jours par la découverte d’un corps
décapité et atrocement mutilé d’une jeune fille pendue à un saule à Castellecio
dont la tête repose sur ses racines. Toute cette mise en scène rappelle le
meurtre similaire qui avait fait trembler ce petit bourg de l’Italie
méridionale et plus particulièrement Damiano Valente, ami proche de la victime
et écorché de la vie. Devenu écrivain spécialisé dans le true crime, il
s’alliera au commissaire De Vivo afin d’enfin mettre hors d’état de nuire, l’Homme
du saule comme la presse l’a surnommé.
Aux premiers abords, l’histoire semble avoir déjà été, à
maintes reprises, utilisée dans de nombreux thrillers : un individu ne
s’étant jamais remis de la mort d’un proche revient des années plus tard à la
chasse du terrible tueur qui a remis le couvert. Pourtant, je n’ai pas ressenti
de sentiments de déjà-vu et ne me suis absolument pas ennuyée dans ce livre
(assez court ; moins de 300 pages)
d’Antonio Lanzetta.
Ce dernier alterne le récit de nos jours avec ce qui s’est
passé durant l’été 1985 (oh, mon année de naissance ;-) et avec une originalité
qui mérite d’être mise en évidence, le personnage principal dans un pan de
l’histoire ne l’est pas forcément dans l’autre. Chaque individu est utile au
déroulé de l’intrigue et y trouve une place particulière. Le personnage
principal, Damiano Valente, est loin des archétypes beau-gosses de certains
thrillers et il vous faudra attendre un certain nombre de pages pour comprendre
le pourquoi du comment.
L’auteur met l’accent sur les personnages et leurs
psychologies tout comme sur les environnements dans lesquels ils évoluent.
L’atmosphère est lourde et sombre, ce qui plonge le lecteur à vouloir tourner au
plus vite les pages pour en découvrir le coupable. Les indices se mettent en
place crescendo et l’auteur distille du suspens à chaque page. Petite
déconvenue : ma première idée du tueur fut la bonne. Malgré tout et
franchement, j’ai été agréablement surprise par le déroulé de ce thriller qui a
répondu à mes attentes.
Premier livre traduit en français pour cet auteur, les
débuts sont plus que prometteurs selon moi et je lui souhaite bonne route et
qu’il nous fasse encore frissonner de sa plume noire et addictive.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire