Je remercie XO
Editions pour ce nouveau partenariat en leur compagnie. J’espère que cela sera le premier
d’une longue lignée car c’est une maison d’édition dont j’apprécie beaucoup le
catalogue.
<Quatrième de couverture>
Chine du Nord, juin 1995. Shen Ming, jeune et brillant
professeur, est suspecté d’avoir assassiné une lycéenne, quelques jours après,
il est poignardé près de l’école, dans une usine désaffectée. Neuf ans plus
tard, le mystère s’épaissit. Les présumés meurtriers du professeur sont envoyés,
eux aussi, au royaume des morts.
La rumeur se répand alors : et si Shen Ming avait traversé la rivière de l’oubli pour se réincarner et se venger ?
Maître du suspense, Cai Jun nous réserve un final stupéfiant.
Il signe un thriller aux confins du réel, tout en brossant un portrait saisissant de la Chine d’aujourd’hui.
La Rivière de l’Oubli est le roman de la vie après la mort, de la vengeance parfaite, mais aussi de cette lueur qui, toujours, finit par transpercer l’obscurité.
La rumeur se répand alors : et si Shen Ming avait traversé la rivière de l’oubli pour se réincarner et se venger ?
Maître du suspense, Cai Jun nous réserve un final stupéfiant.
Il signe un thriller aux confins du réel, tout en brossant un portrait saisissant de la Chine d’aujourd’hui.
La Rivière de l’Oubli est le roman de la vie après la mort, de la vengeance parfaite, mais aussi de cette lueur qui, toujours, finit par transpercer l’obscurité.
- Spécificités -
Editions : XO Editions
Pages: 481
Date de parution: 13/09/2018
Dans le genre « premier pas dans
l’inconnu », on ne pouvait pas faire mieux. L’accroche pour présenter ce
livre est « Cai Jun, le Stephen King chinois » et en effet, c’est
surprenant car l’auteur balaie les traditions du polar. De ce dernier, j’ai été vite
plongée dans le fantastique, genre que je ne connais pas assez bien à mon goût.
La nouveauté, j’adore, alors j’ai plongé.
Shen
Ming est le personnage central de ce livre. Professeur de chinois dans un lycée
réputé, sa jeune carrière semble prometteuse tout comme pour sa vie personnelle
avec un
prochain mariage. Lorsqu’une jeune élève de son lycée est assassinée, tous les
soupçons convergent vers lui, notamment parce que la rumeur dit qu’ils entretenaient
une liaison. Très vite, ses amis d’hier lui tournent le dos et malgré l’absence
de preuves, il est
soupçonné par la police. Quelques jours plus tard, il est lui-même assassiné.
Qui a pu vouloir la mort d’un professeur au départ sans histoire ? Les
années passent et un jour, un jeune garçon, Si Wang, affirme se souvenir de sa
vie précédente en la personne de Shen Ming. Il est alors temps de se venger. Et
si Shen Ming n’avait pas traversé « la rivière de l’oubli » ?
J’ai
particulièrement apprécié la première partie du récit qui est abordée à la
première personne du singulier, par le héros, Shen Ming. Cela permet aux
lecteurs de vraiment se transposer aux côtés des personnages. On est bien dans
l’univers fantastique et donc, il faut garder l'esprit très ouvert. Occidentaux, nous ne
partageons pas forcément les croyances orientales en la réincarnation mais ce
côté mystique m’a assez bien charmée.
Le petit
bémol pour moi dans ce livre est le nombre important de personnages et ce n’est donc
pas tout le temps évident de s’y
retrouver. Surtout que l’auteur fait des sauts dans le temps, ce qui complique
encore plus la chose.
Comme
pour les autres romans que j’ai lus cette année, je reste un peu coincée
avec les dénominations asiatiques (je vous en avais fait part dans de
précédentes chroniques). Les ressemblances entre les différents noms ne
facilitent pas la chose. Heureusement, l‘auteur a dû avoir pitié de lecteurs
comme moi qui ont des difficultés avec les noms à consonances orientales car il fournit un petit
lexique des personnages centraux du récit avec de brèves descriptions. Alors
que d’habitude, c’est moi qui m’y colle, Cai Jun a eu la générosité de me
prémâcher le travail.
Par
ailleurs, je tire mon chapeau au traducteur, Claude Payen, car quand je vois le
nombre de pages et la complexité de la trame, il a vraiment fait un travail
époustouflant (remarque en passant : je trouve qu’on oublie trop souvent
tout le travail ô combien fantastique que les traducteurs font pour nous offrir
l’accès à des livres étrangers).
Les
quelques longueurs sont oubliées par le maintien d’un certain mystère tout du
long. J’ai apprécié découvrir certaines us et coutumes chinoises que je ne
connaissais pas (ex : le tutoiement très répandu dans la société). Voilà
vraiment toute la magie de la lecture qui a le pouvoir de nous faire voyager, tout
en restant dans notre canapé.
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