Quatrième livre reçu de la part de Lecteurs.com, il s'agit du dernier chroniqué dans le cadre de la rentrée littéraire 2018 et des explolecteurs.
> Quatrième de couverture <
Le grand roman d'une famille française sur trois
générations, de 14-18 aux années 2000. Un texte constitué à partir d'archives
familiales exceptionnelles.
Des albums photo, des menus de mariage, des images de
communion, des dents de lait, des documents administratifs, des centaines de
lettres, des journaux intimes… Voila le trésor que
Marie-Aude découvre en vidant la
maison de ses parents. En ouvrant les boîtes a archives,
les morts se reaniment. Devant elle
se déroule ce grand
roman familial. C’est l’histoire des Murail qui se dessine. Mais plus encore,
celle de toute famille française. En nous
beaucoup d’hommes respirent est une enquête intime. Une plongée dans un récit familial, à la fois commun et singulier.
LES MOTS EN HÉRITAGE
Faire le chemin de la mémoire, c’est aussi
l’occasion pour Marie-Aude de comprendre d’où vient sa création. De son père poète. De ses lectures, bien sûr. Mais dans les archives –
c’est-à-dire en retrouvant sa famille réduite a ses mots
–, le langage lui apparaît comme son
grand héritage. En nous
beaucoup d’hommes respirent est le premier roman adulte d’une auteure
best-seller en jeunesse.
-
Spécificités –
* Editions: L’Iconoclaste
* Paru le
29/08/2018
* Nombre de
pages : 425
Avis des 100 pages :
Je ne connaissais pas cette auteure, Marie-Aude Murail qui a fait ses lettres
noblesse dans la littérature jeunesse. Elle y retrace ici l’histoire de sa famille,
depuis son grand-père maternel Raoul, sculpteur au Havre jusqu’à sa propre
descendance.
Marie-Aude Murail a
eu la chance d’hériter d’un très grand nombre de lettres, de photographies et
de souvenirs familiaux qui lui ont permis de retracer l’histoire de ses
ancêtres.
Jusque là j’apprécie la lecture de cette biographie que
l’on lit comme un roman. Maintenant, j’avoue que vu que le livre fait tout de
même 425 pages, j’espère que ça ne sera pas trop « lourd » à lire.
Chronique :
Avant toute chose, je voudrais vous faire part de mon admiration au sujet du
bagage sur lequel repose ce travail d’écriture. En effet, lors du décès de son
père, Marie-Aude Murail a hérité d’un nombre important de lettres que ces aïeux
ont échangé au cours de leur vie. En plus de ces lettres mais également
journaux intimes, elle a aussi reçu de nombreuses photos depuis ses
grands-parents paternels. Elle se rend bien entendu compte de la richesse de
cet héritage et y rend hommage d’une belle façon, par l’écriture de ce livre.
En effet, qui n’a jamais rêvé de retourner aux sources de
sa famille ? Les lettres sont belles tout simplement, faisant preuve
d’amour et de poésie. Elles apportent clairement une plus-value aux
photographies qui elles ne peuvent parler. C’est ainsi que ce livre est enrichi
par des reproductions à la fois des photos mais aussi des écrits des différents
protagonistes.
Tout commence avec les grands-parents maternels des
Marie-Aude Murail : Raoul, sculpteur au Havre et Cécile qui tomberont
amoureux et auraient dû se marier à peine quelques jours avant le début de la
première guerre mondiale. Ensuite, viendront les échanges entre les parents de
Marie-Aude, dès 1945 et les prémisses de la seconde guerre. L’auteure évoque
ensuite son enfance, son adolescence et ses secrets, l’amour de son mari
Pierre, leurs enfants,…
Je ressors de la lecture de ce livre un petit peu
« mi-figue, mi-raisin » si je puis me permettre. Oui, l’écriture est
douce, poétique et cela est agréable pour sa lecture. Mais le grand nombre de pages
fait que c’est le genre de livre que l’on a parfois envie de déposer pour mieux
y revenir plus tard. Lire d’une traite ce récit n’a pas été appréciable pour
moi et j’aurais préféré (si je n’avais pas été tenue par le temps), pouvoir
parfois le laisser de côté et pouvoir lire des fictions (par exemple)
entretemps.
Même si je ne connaissais pas cette auteure, j’ai aimé me
plonger dans son histoire, comme dans un roman. J’ai une préférence pour les
chapitres concernant ses grands-parents, dans lesquels le temps semble s’être
arrêté, peu de temps avant la Grande guerre. C’est un peu un retour au
fondamental où les amoureux apprenaient à se connaître petit à petit, on se
faisait la cour plus délicatement et où le temps ne nous pressait pas comme à
l’heure actuelle dans notre société stressée et hyperconnectée.
A découvrir pour les passionnés de la transmission de
l’Histoire avec un grand H et pas seulement par les fans de cette écrivaine.
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