Je tiens à remercier
les éditions Archipoche (et en particulier, Mylène Pagnat) pour l’envoi de ce
service-presse.
> Quatrième de
couverture <
Londres, de nos jours
Sur une plage des Cornouailles, Betty Flanders regarde son fils Jacob et ses frères qui jouent dans le sable. Des années plus tard, nous retrouvons Jacob, étudiant en lettres à Cambridge, parmi ses camarades. Bientôt diplômé, le jeune homme apparaît aussi instable dans son existence professionnelle que dans sa vie affective. Mal adapté à la vie moderne, il se demande si la Grèce antique, objet de ses études, n’offrirait pas un meilleur cadre à son ennui...
Sur une plage des Cornouailles, Betty Flanders regarde son fils Jacob et ses frères qui jouent dans le sable. Des années plus tard, nous retrouvons Jacob, étudiant en lettres à Cambridge, parmi ses camarades. Bientôt diplômé, le jeune homme apparaît aussi instable dans son existence professionnelle que dans sa vie affective. Mal adapté à la vie moderne, il se demande si la Grèce antique, objet de ses études, n’offrirait pas un meilleur cadre à son ennui...
Qu’a-t-on dit d’une vie
lorsqu’on l’a simplement résumée ? Rien qui touche aux hasards qui l’ont tissée,
à la vérité d’un être comme de ses inclinations. Jacob naît, vit, meurt. Que
restera-t-il de lui, lorsqu’il aura disparu ? Des objets dispersés dans une
chambre à coucher, indices de celui qu’il fut et qui reste une énigme..
.
De l’enfance jusqu’à la
guerre, Virginia Woolf invite son lecteur à un voyage à l’orée des sens. De la
personnalité et du caractère de Jacob, elle ne livre que des impressions
fugitives et le peu qu’en savaient les témoins de sa vie. Le flot des souvenirs
et des affects dessine alors le portrait d’un homme et de son milieu, plus
vivant qu’une biographie détaillée.
-
Spécificités -
* Editions: ArchiPoche
* Paru le 4/04/2018
* Nombre de pages : 240
Lorsqu’en avril, les éditions Archipoche proposaient
plusieurs livres en service-presse, je me suis « risquée » à choisir
un classique de la littérature anglaise d’une auteure que l’on ne présente
plus, Virginia Woolf. J’aime connaître « mes classiques » et n’hésite
d’ailleurs pas à parfois m’y plonger. N’ayant jamais ouvert un livre de cette
auteure, je me suis dit que c’était l’occasion ou jamais. Même si Virginia
Woolf est considérée comme l’une des auteures majeures de la fin du XIXème –
début XXème siècle, je n’ai pas apprécié
son livre. Je m’explique...
Tout d’abord, Virginia Woolf a un style d’écriture tout à fait particulier. Les phrases sont longues,
voire très longues. J’avais l’impression qu’une fois une phrase terminée, j’en
avais déjà oublié son début. Cela ne permet vraiment pas une lecture aisée.
Lisant souvent dans les transports en commun, je n’ai pas toujours pu et su me
concentrer pour me laisser envahir par le récit. C’est le genre de livre à
découvrir dans un endroit feutré, à l’abri du monde extérieur. De plus, j’ai
trouvé que l’écriture était trop mélancolique et trop suggérée à mon goût.
D’habitude, j’aime les auteurs qui prennent leur temps pour
planter le décor et qui n’hésitent à miser sur des descriptions amples quant à
leurs personnages ou à l’environnement (afin que le lecteur ait l’impression
d’être lui-même au milieu du récit). Ici, le problème est que la vie du héros
principal, Jacob, n’est que fragmentaire
s’éparpillant sur des personnages qui disparaissent aussi vite qu’ils sont
apparus ou sur des lieux qui ombragent le personnage de Jacob. Après la lecture
de ce livre, je ne parviens même pas à savoir résumer de ce qu’a été vraiment
la vie de Jacob, comme a dû l’imaginer Virginia Woolf. Cette dernière nous en
offre que des parcelles de vie, parfois très brèves et pas forcément de manière
harmonieuse.
Malgré que j'ai peu apprécié ce livre (peut-être pas à
juste titre), je ne ferai pas un trait sur les autres bouquins écrits par cette
auteure. Je ne pense pas qu’il faut cantonner un artiste qu’à l’une de ses
œuvres car cela serait trop réducteur. Toutefois, j’attendrai quand même un
petit moment avant de réessayer. La période estivale n’est peut-être pas la
plus propice pour m’y plonger car il est vrai que j’y apprécie des styles plus
légers et moins sévères que ce titre « La chambre de Jacob » n’avait
à offrir.
Par contre, mention spéciale pour la préface de ce livre
par Joseph Vebret (auteur français
qui dirige le « Salon littéraire »,
magazine en ligne consacré aux livres, j’avoue que je ne connaissais pas ce
site mais certains articles m’ont déjà plu] qui offre un éclairage sur la vie
et sur le parcours littéraire de Virginia Woolf. En seulement quelques pages,
il a su me faire découvrir cette auteure d’une très belle façon.
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