Un tout grand merci aux éditions
Michel Lafon et à Netgalley pour m’avoir offert l’opportunité de
découvrir cet auteur que je ne connaissais pas et qui ne m’a pas déçue.
> Quatrième de couverture <
Le jour où Richard Adam comprit qu’il n’avait qu’une vie, il n’avait
jamais été si proche du ciel. Et pour cause. Il se tenait en équilibre sur une
poutrelle d’acier, à près de soixante mètres de hauteur. Parvenu au bout de son
perchoir, il s’arrêta, retint son souffle, et contempla une dernière fois le
paysage qui s’offrait à lui, telle une flaque d’or blanc. Il pensa que la vue
était sublime, et la vie, terriblement fragile. Un souffle de vent, un faux
pas, et il disparaîtrait à jamais. Il s’envolerait tel un oiseau dans les
nuées.
Il n’avait jamais été vraiment sujet au vertige. Jusqu’à aujourd’hui.
- Spécificités –
* Editions :
Michel Lafon
* Paru
le 12/10/2017
* Nombre de
pages : 219 pages
Sans m’en rendre
compte, je suis tombée sous le charme de ce roman. La quatrième de couverture
est assez énigmatique et ne m’avait pas permis aux premiers abords de définir
le genre de livre dans lequel j’allais me plonger. Une fois commencé, j’ai
littéralement été aspirée.
En quelques mots
sur la trame, on découvre Richard Adam qui travaille dans la construction de
buildings dans des grandes villes américaines. Ce dernier vient de perdre sa
mère, issue de la tribu
des Lakotas dont elle
avait été rejetée lorsqu’elle était
tombée amoureuse d’un blanc - le père de Richard - qui allait l'abandonner par la suite. Par ce décès, Richard subit une
terrible perte dans sa vie, déjà assez morne en fin de compte. Il entreprend alors un voyage, en quelque sorte initiatique, vers un retour aux sources à Pine Ridge. Je n’en dirai pas plus
afin de ne rien vous révéler cette
histoire simple mais que j’ai trouvée belle.
Autant le côté
de l’histoire du peuple indien m’effrayait un peu, autant j’ai pu apprendre des
choses sur celle-ci sans
que cela soit rébarbatif.
Elles m’ont vraiment fascinées (chaque chapitre commence par une
citation, dont certaines sont très belles tellement elles sont vraies). Moi qui suis européenne plus
particulièrement belge, l’histoire de ce peuple est pour moi tout un pan oublié
de l’Histoire avec un grand H et pourtant, elle est très riche tant en découvertes qu'en souffrances.
J’ai ainsi
redécouvert, par
exemple, leur grand attachement à la nature, à un point que je ne pensais pas
aussi fort. Il est vrai que nous, Blancs (sans que je sois péjorative pour autant), nous oublions
souvent d’où nous venons. Dans ce livre, j’ai eu l’impression de ressentir ce
retour aux sources. Je remercie l’auteur de m’avoir fait percevoir ce sentiment
en peu de pages (hélas, car on en redemanderait) mais dont l’écriture a été tellement si plaisante
notamment, par ses descriptions si visuelles mais aussi (étonnement)
olfactives.
Un livre qui m'a marquée aussi.
RépondreSupprimerBonne soirée, FLaure