Je remercie les
éditions Robert Laffont et à Netgalley pour la découverte de thriller, bourré
de qualités.
> Quatrième de
couverture <
Quand Isabelle
Desrameaux, chef d'entreprise à la vie privée débridée, est retrouvée torturée
à mort à son domicile, c'est du côté du milieu libertin que va fouiller la
police. Mais quand une mère de famille sans histoires est découverte, quelques
jours plus tard, immolée par le feu sur le campus de Grenoble, l'enquête prend
une autre tournure. Rapidement, le capitaine Nadia Barka comprend que c'est
dans le passé qu'elle aura une chance de trouver la clé de ces meurtres. Les
secrets du Vatican ou la mémoire d'un vieil aristocrate misanthrope tapi sur le
sommet du Trastevere à Rome sauront-ils l'aider à décrypter les rares indices
dont elle dispose ?
Passant des procès
iniques de l'Inquisition du XVIIe siècle aux turpitudes d'une élite lyonnaise
dépravée, l'officier de police va se battre pour découvrir la signification du
sceau des sorcières, tatouage commun aux victimes, et tenter d'arrêter les
assassinats qui s'enchaînent.
Ce roman prend racine
dans l'histoire de France pour livrer au lecteur une quête qui l'emmènera à la
rencontre d'une guérisseuse au savoir ancestral, d'un prêtre romain séduisant,
de truands tapis dans toutes les couches de la société et de flics au bord de
la crise de nerfs.
- Spécificités –
* Editions : Robert
Laffont
* Paru le 4/05/2017
* Nombre de
pages : 560 pages
Lorsque j’ai « postulé »
chez Netgalley pour pouvoir chroniquer ce thriller, j’avais un peu peur des
côtés « historique » et « ésotérique » dans le récit. Et
bien, je me suis royalement trompée : ce livre est une petite pépite du
genre.
Lorsqu’un auteur veut mélanger
thriller/polar avec l’Histoire avec un grand H, cela peut en décourager
certains, notamment ceux qui n’aiment pas la plume d’un Dan Brown par exemple (pour
ne citer que lui). Moi, adorant Dan Brown, j’attends avec une impatience
certaine ces livres. Ici, et bien j’ai eu l’impression de me trouver dans un
des écrits du maître du genre.
Tout commence par l’enquête menée
par Nadia Barka, capitaine de police à Grenoble poursuivie pour usage abusif de
la force lors d’une intervention musclée et par son équipe qui enquêtent sur la
mise à mort cruelle d’une cheffe d’entreprise à la vie privée particulièrement
débridée. A côté de cela, on fait un saut dans le temps et on remonte au
XVIIème siècle. On y découvre la vie de Margot Malherbe, poursuivie pour
sorcellerie et pacte avec le diable ainsi que celle de Geoffrey de Marbeuf, baron
et propriétaire des terres sur lesquelles elle officiait comme guérisseuse. Trois
enquêtes et elles n’en font finalement qu’une dans cet ouvrage. Comment les histoires
vont-elles se télescoper en un digne final? Et bien à vous de le découvrir,
je n’en dévoilerai pas plus au risque de gâcher votre plaisir.
Le suspense est haletant et vous
risquez de passer des nuits banches (comme moi d’ailleurs) tellement vous souhaiterez
connaître la suite de l’enquête. Malgré qu’il compte près de 560 pages, je ne
me suis pas du tout ennuyée. Parcouru par un rythme soutenu, le style d’écriture
est fluide et agréable. L’auteur ne se perd pas dans des descriptions inutiles
mais suffisantes pour que cela soit digne d’intérêt. Quand on part à Rome avec
l’héroïne, on a tout simplement l’impression d’effectuer le voyage avec elle.
Ce livre « Le sceau des
sorcières » était ma première lecture de Jacques Vandroux mais elle ne
sera pas de loin ma dernière ! En faisant quelques recherches et notamment
sur le blog de l’auteur (blog très sympathique, je vous le conseille :
www.jacquesvandroux.blogspot.fr), j’ai découvert que « Le sceau des
sorcières » était en fait la seconde enquête de Nadia Barka (le premier
est « Au cœur du solstice », paru en 2013)… Généralement, je préfère lire
dans l’ordre les « suites » de bouquins, mais vu le plaisir ressenti
avec « Le seau des sorcières », je pense que je dérogerai (pour une
fois) à la règle.
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