dimanche 21 janvier 2018

"La grande panne" d'Hadrien KLENT - Roman



{ Quatrième de couverture }

Accident ou attentat ? Une explosion dans une mine de graphite italienne provoque l’apparition d’un immense nuage qui menace de s’enflammer au contact des lignes à haute tension. Pour éviter la catastrophe, une coupure électrique générale est décidée dans toute l’Italie, plongeant le pays dans le chaos. Le nuage se déplace vers le nord, et la France décide à son tour de procéder à un black-out sur son propre réseau. Le gouvernement part s’installer sur l’île de Sein, en Bretagne, pour superviser la panne qui s’annonce.
Commençant comme une série catastrophe, déroulant l’agenda d’une cellule de crise, La Grande Panne se transforme peu à peu en un roman inattendu mêlant les histoires d’amour aux arcanes du pouvoir, les trahisons amicales aux menaces d’attentat, la surveillance policière aux banalités d’une vie suspendue à l’attente du retour à la normale. On y croise un révolutionnaire qui rêve de mettre en place une insurrection civile, des conseillers qui tentent de contenir les humeurs d’un président de la République désabusé, un écrivain improductif qui observe son île devenue le centre hystérique d’un pays en état de choc, un brocanteur qui se trouve embrigadé malgré lui par un service secret étranger, un journaliste revanchard qui fait le portrait d’une France en apesanteur... La Grande Panne, ou le portrait d’une humanité un peu paumée, qui l’emporte sur la violence officielle du monde.


Autant le résumé du livre me plaisait, autant j’avoue je me suis un peu ennuyée à la lecture de ce livre.

Grande fan des romans post-apocalyptiques, je n’en demandais pas un énième mais je n’ai pas accroché au style d’écriture et aux longueurs inutiles de l’histoire. A l’opposé, j’ai trouvé la fin quelque peu bâclée et décousue.

Étant belge, je me suis aussi un peu perdue dans les arcanes des pouvoirs français. J’ai dû parfois m’accrocher afin de ne pas abandonner la lecture, espérant une surprise, qui hélas, n’est jamais arrivée.

Toutefois, j’ai apprécié le côté « décalé » imaginé par l’auteur pour le Président français. Ce rôle serait facilement transposable à l’écran.

L’auteur s’amuse à faire des sauts dans le temps, sans que cela se justifie nécessairement et le nombre important de personnages m’a parfois déstabilisée : certains, d’ailleurs, n’étant pas absolument nécessaires au déroulé de la trame. Heureusement, au début du livre, on retrouve un rappel des protagonistes ainsi que leurs activités principales. J’ai dû plusieurs fois y revenir ainsi de même au début des chapitres afin d’être sûre que je me resituais bien au bon moment.

En résumé, ce livre est un trop peu « sérieux » et rébarbatif à mon goût malgré un titre alléchant. Tant pis…

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