{ Quatrième de couverture }
Accident ou attentat ?
Une explosion dans une mine de graphite italienne provoque l’apparition d’un
immense nuage qui menace de s’enflammer au contact des lignes à haute tension.
Pour éviter la catastrophe, une coupure électrique générale est décidée dans
toute l’Italie, plongeant le pays dans le chaos. Le nuage se déplace vers le
nord, et la France décide à son tour de procéder à un black-out sur son propre
réseau. Le gouvernement part s’installer sur l’île de Sein, en Bretagne, pour
superviser la panne qui s’annonce.
Commençant comme une
série catastrophe, déroulant l’agenda d’une cellule de crise, La Grande Panne
se transforme peu à peu en un roman inattendu mêlant les histoires d’amour aux
arcanes du pouvoir, les trahisons amicales aux menaces d’attentat, la
surveillance policière aux banalités d’une vie suspendue à l’attente du retour
à la normale. On y croise un révolutionnaire qui rêve de mettre en place une
insurrection civile, des conseillers qui tentent de contenir les humeurs d’un
président de la République désabusé, un écrivain improductif qui observe son
île devenue le centre hystérique d’un pays en état de choc, un brocanteur qui
se trouve embrigadé malgré lui par un service secret étranger, un journaliste revanchard
qui fait le portrait d’une France en apesanteur... La Grande Panne, ou le
portrait d’une humanité un peu paumée, qui l’emporte sur la violence officielle
du monde.
Autant le résumé du livre me
plaisait, autant j’avoue je me suis un peu ennuyée à la lecture de ce livre.
Grande fan des romans
post-apocalyptiques, je n’en demandais pas un énième mais je n’ai pas accroché
au style d’écriture et aux longueurs inutiles de l’histoire. A l’opposé, j’ai
trouvé la fin quelque peu bâclée et décousue.
Étant belge, je me suis aussi un
peu perdue dans les arcanes des pouvoirs français. J’ai dû parfois m’accrocher
afin de ne pas abandonner la lecture, espérant une surprise, qui hélas, n’est
jamais arrivée.
Toutefois, j’ai apprécié le côté
« décalé » imaginé par l’auteur pour le Président français. Ce rôle
serait facilement transposable à l’écran.
L’auteur s’amuse à faire des
sauts dans le temps, sans que cela se justifie nécessairement et le nombre
important de personnages m’a parfois déstabilisée : certains, d’ailleurs,
n’étant pas absolument nécessaires au déroulé de la trame. Heureusement, au
début du livre, on retrouve un rappel des protagonistes ainsi que leurs activités
principales. J’ai dû plusieurs fois y revenir ainsi de même au début des
chapitres afin d’être sûre que je me resituais bien au bon moment.
En résumé, ce livre est un trop
peu « sérieux » et rébarbatif à mon goût malgré un titre alléchant.
Tant pis…
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