< Quatrième de
couverture >
Fuyant un régime
sanguinaire et un pays en guerre, Adam a envoyé sa femme Nora et sa fille Maya
à six mille kilomètres de là, dans un endroit où elles devraient l'attendre en
sécurité. Il les rejoindra bientôt, et ils organiseront leur avenir.
Mais arrivé là-bas, il
ne les trouve pas. Ce qu'il découvre, en revanche, c'est un monde entre deux
mondes pour damnés de la Terre entre deux vies. Dans cet univers sans loi,
aucune police n'ose mettre les pieds.
Un assassin va profiter de cette situation.
Un assassin va profiter de cette situation.
Dès le premier crime,
Adam décide d'intervenir. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il est flic, et
que face à l'espoir qui s'amenuise de revoir un jour Nora et Maya, cette
enquête est le seul moyen pour lui de ne pas devenir fou.
Bastien est un policier
français. Il connaît cette zone de non-droit et les terreurs qu'elle engendre.
Mais lorsque Adam, ce flic étranger, lui demande son aide, le temps est venu
pour lui d'ouvrir les yeux sur la réalité et de faire un choix, quitte à se
mettre en danger.
Premier livre d’Olivier
Norek que j’ai découvert (même si je possède ses trois autres livres, je n’ai
pas encore eu le temps de m’y plonger) et tout simplement : WAOUAW !!!
Un des meilleurs thrillers/polars que j’ai lu en 2017 et je dirais même, de
toute ma vie.
Ce livre est tout
simplement bluffant. Comme polar, le suspens y est et c’est un vrai page-runner.
Je n’ai pu pas m’empêcher de le lire rapidement, impatiente de connaître le
dénouement et savoir où l’auteur allait m’emmener. A aucun moment, je n’ai trouvé
de passages superflus et n’ai été déçue.
Les descriptions sont
tellement judicieuses qu’on a l’impression d’humer les odeurs, d’en ressentir
le climat, de se trouver auprès des personnages dans les mêmes lieux aux mêmes
moments. On ne peut s’attacher qu’aux personnages et ce, même pour les
secondaires, ce qui est quand même très rare. En effet, de nombreux auteurs se
concentrent sur la psychologie des personnages principaux et ne font que
survoler les autres. Ici, aucun n’est oublié. Les failles de certains ne font
que les rendre plus captivants.
Les thèmes de ce livre sont
plus que jamais d’actualité (les migrants, la jungle de Calais, la Syrie,…) et
pourtant abordés sous un œil avisé qui font que l’on ne peut être qu’interpellé
par ce qui se passe dans des lieux si proche de nous.
Selon moi, émouvoir au
travers des mots est un exercice extrêmement ardu et pourtant, je dois l’avouer,
Olivier Norek a réussi sur moi. Je vous fais là un petit aveu (un peu honteusement,
je l’avoue 😉)
mais à plusieurs moments de l’histoire, je me suis retrouvée émue par le texte.
C’est tellement juste qu’on se prend un bon coup de poing en pleine face par
les mots utilisés.
Comme vous pouvez le
constater, j’ai tout simplement adoré ce livre et je le conseille à toutes et
tous. Ce polar est indépendant des autres romans d’Olivier Norek mais vous permettra
de découvrir son style d’écriture et vous ne pourrez qu’être touché par ce
livre. Je pense que même fini, c’est le style de livre qui vous poursuit et qui
ne cessera de vous hanter durant un petit temps.
Pour moi, c’est le genre
de livre que l’on souhaiterait pouvoir lire tous les jours mais qu’on a dû mal à
terminer car on se retrouve quelque part « orphelin » et on se demande alors
: « Mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir lire après ça ? ».
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