> Quatrième de couverture <
Janvier 2016. La
directrice d’une école maternelle de la banlieue parisienne est retrouvée morte
dans son bureau. Dans ce Paris meurtri par les attentats de l’hiver, le sujet
des écoles est très sensible. La Crim dépêche donc Tomar Khan, un des meilleurs
flics de la Crim, surnommé le Pitbull, connu pour être pointilleux sur les
violences faites aux femmes. À première vue, l’affaire est simple. « Dans
vingt-quatre heures elle est pliée », dit même l’un des premiers enquêteurs.
Mais les nombreux démons qui hantent Tomar ont au moins un avantage : il a
développé un instinct imparable pour déceler une histoire beaucoup plus
compliquée qu’il n’y paraît.
-
Spécificités –
* Editions: Editions de l’Epée (ici, aux éditions Le
Livre de Poche)
* Paru le
4/01/2017
* Nombre de
pages : 310
Découverte à l’occasion de la lecture de son livre
« La nuit n’est jamais complète », j’étais tombée sous le charme de
la plume de Niko Tackian. Ayant reçu « Fantazmë » via la plate-forme
NetGalley, je me devais de commencer par les prémisses des aventures du
commissaire Tomar Khan. Dans les séries, je préfère toujours commencer par les
premiers tomes afin de pouvoir suivre les parcours des personnages même si
parfois, je défaille à cette règle mais cela reste assez rare. C’est pourquoi,
je me suis achetée ce livre, peu de temps avant de partir en congé.
On se trouve ici en plein polar en compagnie d’une équipe
de la criminelle de Paris au lendemain des attentats de Paris du 13 novembre 2015.
Lorsque le corps d’une directrice d’école est retrouvé dans son bureau, les
indices semblent accusés un « banal » crime commis par un parent
d’élèves. Alors que
l’enquête semble pouvoir se clôturer en deux ou trois mouvements, l’équipe
devra faire face à un être sans scrupule, pour qui l’empathie n’est qu’une
notion bien abstraite et étrangère.
Donc second opus de Niko Tackian que je lis et seconde
fois, où je succombe à son univers.
Les personnages se construisent au fil des pages et on
découvre petit à petit les fantômes qui hantent Khan ainsi que sa famille.
Comme pour « La nuit n’est jamais complète », l’écriture est très
imagée et scénarisée ce qui m’a transporté dans les décors et permis d’évoluer
avec les protagonistes de l’histoire. On aime ou on n’aime pas ce style
d’écriture mais moi j’adore ! J’avais l’impression de me retrouver avec
les inspecteurs du 36 et de mener l’enquête à leurs côtés.
Le contexte des attentats du 13 novembre 2015 est bien
présent et y apporte une atmosphère que j’ai trouvé tout à fait particulière à
la ville de Paris, ambiance funèbre que nous, les non-parisiens, n’avons pas forcément ressenti aussi fortement. Même si, depuis le terrorisme a hélas touché et touche de plus en plus de
villes différentes, à chaque fois un peu plus près de nous.
Etant définitivement adepte de cette écriture qu’est celle de Niko
Tackian, il me tarde de me plonger dans « Fantazmë », deuxième
aventure du commissaire Khan, héros torturé mais ô combien attachant. Mais
quelle tristesse de devoir tourner la dernière page de ce genre de bouquin…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire