dimanche 19 août 2018

"L'affaire Isobel Vine" de Tony CAVANAUGH - Thriller


Ce roman policier est le second de la sélection en lice pour le Prix du Meilleur Polar 2018 aux éditions Points. Alors que j’ai lu des critiques sur ce livre pas forcément des plus enthousiastes, je l’ai particulièrement bien aimé et lu en seulement deux jours.


> Quatrième de couverture <

Et dire qu'il s'était juré de ne plus y remettre les pieds. Quatre ans après avoir quitté la police de Melbourne, Darian Richards s'apprête à réintégrer les rangs de la Criminelle. Quel enquêteur ne rêverait-il pas de résoudre la célèbre affaire Isobel Vine ? Une affaire d'autant plus délicate que quatre jeunes flics participaient à la soirée fatale. Vingt-cinq ans après cette mort suspecte, Richards est bien décidé à faire triompher la vérité. Au risque de voir tomber ses plus proches alliés.

-  Spécificités -
* Editions: Points
* Paru le 8 /03/2018
* Nombre de pages : 474

Je m’explique : tout d’abord, j’ai aimé que l’histoire se déroule en Australie. Je suis trop souvent habituée à lire des polars et thrillers qui se déroulent soit en France, au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis. Même si je connais (un peu) l’Australie pour avoir vu des films ou séries s’y déroulant, j’ai vraiment pu découvrir - par la lecture de ce polar - Melbourne ainsi que le pays en général. Il m’a même vraiment donné l’envie m’y rendre un jour.

Ensuite, j’ai vraiment apprécié le style d’écriture de l’auteur, Tony Cavanaugh. Même s’il est vrai que les descriptions peuvent sembler longues (mais ce qui n’a toutefois pas été mon cas) vu le nombre de pages, la lecture de ce livre est facile et fluide. Alternant les chapitres entre passé et présent, les phrases coulent facilement et je n’ai pas eu besoin de devoir revenir sur certains passages. C’est  la raison pour laquelle le travail du traducteur Fabrice Pointeau doit aussi être salué. Le fait que Tony Cavanaugh soit scénariste doit sûrement expliquer pourquoi ses descriptions tant des personnages que des décors soient aussi visuelles. Encore un élément qui me fait aimer ce livre.

Autre point qui fait que j’ai dévoré ce ivre en deux jours est le fait que l’on se retrouve avec un duo d’enquêteurs atypiques : Darian Richards et Maria Chastain. Alors que Dorian s’était mis au vert au fin fond du Queensland, il reprend du service à la demande du Commissaire Copeland, son mentor des jeunes années. Attention, les grades de la police ne sont pas les mêmes que ceux que nous connaissons. Malgré tout, je les ai trouvés bien expliqués pour que le lecteur n’importe où dans le monde puisse s’y retrouver.

L’enquête se concentre autour d’un cold-case (= affaire criminelle qui n’a pas été résolue) : une vieille affaire de plus de 25 ans qui n’a jamais été élucidée, le meurtre de la jeune Isobel Vine. Tandis que le père de la victime est encore la seule personne qui souhaite faire la lumière sur ce meurtre, le gouvernement remet en service Darian, ancien inspecteur de la criminelle au taux exceptionnel d’élucidation lors de ses enquêtes. Vu qu’un des protagonistes du dossier a décidé de se présenter comme nouveau commissaire de la police de Melbourne, la lumière doit être faite sur son éventuelle implication. Alors que politique et enquête criminelle ne font pas bon ménage, les nerfs de chacun seront mis à rude épreuve à mesure de que la lumière sera faite sur ces faits sordides ayant mené à la mort de cette jeune fille de 18 ans.

L’atmosphère du polar m’a donné l’impression de me retrouver dans une enquête d’Harry Bosh de Michael Connelly. Par son côté « gros ours » dont le comportement est souvent à la limite du bordeline, Darian est accompagné de Maria Chastain, un agent spécial dont le petit-ami est un ancien escroc notoire et Isosceles, un expert en informatique, ermite agoraphobe entouré de supers ordinateurs lui permettant d’entrer au plus loin dans la vie des gens.

Voici les raisons qui font que j’ai trouvé ce polar australien bien réussi, malgré peut-être une fin un peu trop alambiquée/tirée par les cheveux. Si comme moi, vous avez apprécié le personnage de Darian Richards sachez que vous pouvez le retrouver dans une seconde enquête, sortie cette année aux Editions Sonatine, sous le titre « La promesse ». L’inspecteur Darian Richards a encore de beaux jours devant lui selon moi.

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